Les habitants de la ville de Bgayet souffrent, sans cesse, de la dégradation de leur environnement.
L’amer constat est presque le même dans la majorité des quartiers populaires, où les poubelles et les eaux usées font partie du paysage de la capitale des Hamadites.
Une chose que nous avons signalé à moult reprises lors de nos précédentes éditions, sans que la situation n’interpelle quiconque.
En effet, à Bir Slam, Oued Sghir, la cité des Douaniers et ailleurs des poubelles éparpillées un peu partout nuisent à la ville.
Des égouts déversent leur contenu sur la voie publique, attirant ainsi, toutes sortes d’insectes et bien sûr les chiens errants.
Ce qui fera propager les maladies les plus graves. « Nous nous sommes adressés, à plusieurs reprises, aux services techniques de l’A P C pour signaler des égouts bouchés au milieu de notre quartier, mais en vain », nous dit Omar, un habitant du quartier Bir Slam.
Ce phénomène inquiétant touche aussi d’autres quartiers très peuplés à l’image du quartier Sghir, les 600 et les 1000 Logements d’Ihaddaden.
C’est du devoir des pouvoirs publics d’assurer l’hygiène de la ville, mais les citoyens, eux aussi ont une grande responsabilité.
En général, les citoyens se contentent de garder bien propre le seuil de leur maison et ne font guère attention aux endroits publics, comme si ces espaces ne sont pas les leurs.Peut être qu’on n’a pas encore la culture environnementale.
L’Algérie a beaucoup de zones à forte concentration urbaine, mais elle tarde à avoir de vraies villes où le civisme ne sera pas un vain mot et sans signification !
Ali Remzi
