Souadek : Le bois sec utilisé même en été

Partager

Il n’y a pas qu’en hiver que les résidants de Souadek se rabattent sur le bois de chauffage, beaucoup d’entre eux s’en servent même en été car il est disponible dans les alentours où ils vivent et ils ne déboursent rien en échange.

L’accès facile à ce produit a incité tous les villageois sans exception aucune, à aménager à l’intérieur de maison une cheminée, et ont joint à cette dernière, l’installation d’évacuation de fumées vers l’extérieur.

Un moyen toutefois qui reste à parfaire ; nos maçons et autres chauffagistes, faute de produits permettant l’isolement des fumées à l’intérieur des cheminées, n’arrivent pas encore à venir à bout des fuites.

Par exemple, disent les habitants de Souadek, la salle accueillant ce type de réalisation est toujours envahie en hiver, de particules noires provenant des corps en combustion, ceci, les obligent à éteindre très tôt le feu, avant de se coucher pour s’épargner toute mauvaise surprise. Toutes les familles s’approvisionnent chaque jour de ce bois sec facile à prendre flamme, n’ignorant pas les mesures de précaution visant à sauvegarder le patrimoine forestier instaurées par le secrétariat de l’Etat, elles affirment que leur acte ne nuit en rien à ce milieu naturel, et qu’elles n’y soutirent” que les rameaux et autres bois secs.

Le recours à ce produit par les habitants de Souadek ne prend pas fin à l’achèvement de la période hivernale, il se prolonge, bien au contraire, jusqu’aux trois autres saisons de l’année, mais pas avec une aussi grande proportion.

A l’instant même, Thimazirines et autres terres nues clôturées de Souadek servent de lieu de cuisson des divers pains traditionnels kabyles, des feux bien nourris de bois secs propagent leurs fumées sombres sur tous les toits de maisons. Cet intérêt pour le bois ne date pas d’aujourd’hui, ils ne le préfèrent pas au gaz naturel, c’est plutôt l’absence de cette énergie qui les contraints à se tourner vers ce moyen.

A. Chérif

Partager