Imezdhourar : Un village à haut risque

Partager

Le projet lancé par l’Etat visant à retenir les habitants des villages dans leurs faubourgs ne semble pas toucher le village Imezdhaurar dans la commune de Saharidj. Les différentes aides accordées dans ce projet à l’image de l’habitat rural pour ne citer que celle-ci ne sont toujours pas arrivées. Mais le problème majeur des villageois, ou du moins ceux qui sont toujours sur place, car ceux qui ont les moyens de partir s’installer ailleurs ont tous plié bagages, reste le danger qui provient des pants entiers des montagnes surplombant le village, situé dans un ravin, qui risque de se détacher à la moindre secousse tellurique ou lors des inondations. Les villageois, qui y habitent encore vivent avec la peur au ventre à chaque tempête. Un projet concernant l’évacuation du village a fait déjà il y a quelques années un cheval de bataille de la majorité des candidats aux élections municipales lors des campagnes électorales, mais aucune suite ne lui a été donnée jusqu’à présent. aNous croyons savoir auprès d’un élu local, que le projet en question a été remis sur la table, depuis l’installation de l’actuel wali à la tête de la wilaya de Bouira. Mais seulement, selon notre interlocuteur, le choix de terrain qui servira d’assiette pour recevoir le futur village d’Imezdhaurar, qui est déjà désigné n’a pas été du goût des villageois. Une lacune qui risque de renvoyer la concrétisation du projet aux oubliettes, surtout que la plupart des villageois ont plié bagages pour s’installer dans des lieux jugés sécurisés dans d’autres localités de la daira de M’chedallah telle Ahnif, El Adjiba, Taourirt et Chorfa.

Les responsables concernés doivent agir sans délais pour trouver la faille qui bloque ce projet et le relancer rapidement car il y a vraiment danger sur la vie des villageois. Ces derniers qui ne cessent de lancer des cris de détresse à l’égard des pouvoirs publics ne savent toujours pas à quel saint se vouer et continuent à vivre la peur au ventre.

Nadia Hamani

Partager