Agé à peine de 10 ans, Samy Tahir, un intraitable libero évoluant actuellement dans l’équipe des poussins parmi les «Lionceaux du Sébaou» de Saïd Merdaoui, fait tellement de merveilles dans son compartiment défensif qu’il est souvent sollicité pour apporter de l’eau au moulin offensif.
Comme le dit si bien le proverbe de “Tel père tel fils“, Samy Tahir (n° 5) est en train d’hériter des qualités de son père, Rabah Tahir, qui faisait il y a quelques décennies, dans le même poste, le bonheur aussi bien à l’USM Draâ Ben Khedda, que d’autres clubs encore plus huppés, à l’image de la JS Kabylie, de la JS Bordj Menant, de Khemis Miliana ou encore de l’équipe nationale militaire, à laquelle il fut incorporé dès ses 20 ans, dans les années 1990, se rappelle plus d’un de ses ex fans, à l’ex-Mirabeau.
Aussi Samy Tahir ne semble pas vouloir faire défaut au rôle que jouait son papa en football. Et pour cause, il sera classé meilleur joueur défensif des poussins, au sein de ses camarades des Lionceaux du Sébaou, que drive le grand cheikh Saïd Merdaoui, le père spirituel de l’ex-école de football dans la “Patrie de la cigogne“, comme il s’est illustré admirablement aussi dans le tournoi des poussins, organisé dernièrement à Aïn Defla.
En effet, Samy Tahir ne manque pas d’émerveiller son cheikh éducateur, sitôt sur le terrain où il démontre avec ses prouesses époustouflantes, dignes des grands jongleurs et de tournoyeurs de la balle ronde, ainsi que dans le dribble, faisant perdre le nord, sinon la cage adverse, aux plus doués des attaquants adversaires.
Antar Boufatis