Le Salon du bijou se poursuit

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Elle est organisée par l’agence Kati en collaboration avec la maison de la culture et la direction de la culture à l’occasion de la Journée mondiale de la femme. Venus de différentes wilayas comme Tizi Ouzou, Constantine, Djidjel ou Bordj-Bou-Arreridj, une quinzaine d’artisans- bijoutiers exposent et proposent leurs produits à la vente dans le vaste patio de la maison de la culture. Les visiteurs peuvent admirer et acheter toute la panoplie des bijoux en argent allant des minuscules boucles d’oreilles pesant à peine quelques grammes aux très importants colliers ou ceintures de plusieurs centaines de grammes. De pièces de corail sont souvent serties dans les bijoux tels que les bracelets ou les bagues. «Et», avancent les connaisseurs, «c’est par leurs couleurs et par la finesse avec laquelle ils sont enchâssés dans les parures que les animaux des mers donnent aux bijoux toute leur valeur et toute leur beauté». Les visiteurs ont noté, cependant, que deux pièces importantes manquent à la collection des bijoux en argent. Il s’agit du Khalkhal qui ornait le mollet des femmes et des R’dhif qui se portaient comme des bracelets au niveau des chevilles. Mais de l’avis général, les femmes bougiotes sont surtout portées sur les bijoux en or dont elles font étalage à l’occasion des fêtes de mariages ou d’autres occasions où elles se rencontrent en grand nombre. D’ailleurs, dans la ville de Bgayet, le nombre de bijouteries en argent est vraiment infime pour ne pas dire nul par rapport à celui des bijouteries en or qui comptent deux ou trois bijoutiers par quartier en plus de ceux qui se sont installés sur les grandes artères. Car, à Bgayet, il faut bien reconnaître que seuls les bijoux en or comptent dans la dot des jeunes mariées. Au deuxième jour de ce premier salon de la bijouterie traditionnelle et moderne, les femmes ne se bousculent pas à la maison de la culture. Mais, M. Kati Nacer-Eddine qui organise cet événement, pense que les femmes de Bgayet viendront en masse voir et acheter des bijoux en argent dès que la nouvelle de cette exposition aura circulé en ville. Il garde espoir pour la journée du 8 mars précisément où sont programmés à la maison de la culture un défilé de mode et un gala artistique avec l’idole des femmes, la chanteuse Hassiba Amrouche.

B. Mouhoub

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