Initialement accusés de soutien au terrorisme, trois jeunes hommes ont été innocentés, hier, suite au verdict du juge, auprès du tribunal de Boumerdès. En fuite, trois autres individus impliqués dans la même affaire, ont été eux condamnés à la peine de perpétuité par contumace, par la même instance judiciaire. Le point de départ de cette affaire, il y eut l’intervention de la police judiciaire au village de Aïn El Hamra, entre Cap-Djinet et Bordj Ménaiel, en mai 2009, avec arrestation de trois individus suspectés d’accointances avec l’ex-GSPC. Répondant aux initiales S. H, S. A et B. M, les trois mis en cause auraient avoué aux enquêteurs de la police qu’ils avaient eu pour mission principale en 2009, d’approvisionner les maquis en denrées et puces ou cartes de téléphone-portable. S. H, le principal accusé proche parent de l’“émir” Saâdaoui abattu par l’ANP, fin 2007, était aussi chargé d’enrôler d’autres jeunes dans la nébuleuse terroriste locale. Déférés, hier, devant le parquet du chef-lieu de wilaya, les trois inculpés ont clamé leur innocence. Après les plaidoiries, le juge a prononcé l’acquittement en leur faveur, alors que le procureur avait requis contre eux, une peine de 10 ans de prison ferme. Ladite instance judiciaire a prononcé la peine de perpétuité par contumace, à l’encontre de trois autres terroristes. Il s’agit de S. E, D. F et O. M. Agés entre 24 et 30 ans, ces trois individus avaient pris la fuite, a-t-on rappelé au moment où la police judiciaire venait de déclencher une rafle à Aïn El Hamra en mai 2009.
Salim Haddou