Les villageois ont été sidérés à l’annonce du suicide d’une demoiselle de 38 ans, couturière de son état, vivant au sein d’une famille qui l’a toujours aimée et adorée. Son corps a été découvert par son frère dans une hutte servant d’entrepôt au matériel agricole pendant au bout d’une corde. Alertés, les services de sûreté de daïra se sont dépêchés sur les lieux et le médecin a constaté la mort par pendaison.
Par ailleurs, une malade mentale circulant en tout temps sur les chaussées traversant Djemaâ Saharidj et connue de tous les usagers de la route, a été percutée par une voiture en plein centre du village. Tout le monde sait qu’elle fait toujours des « écarts », s’insérant au beau milieu de la chaussée, de sorte que tous les conducteurs ralentissent à sa vue. Transportée évanouie à la polyclinique de Djemaâ Saharidj, le médecin n’a, après consultation, décelé qu’une blessure légère.
Saïd Mecherri