Le poulet congelé cédé à 250 DA/kg

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En prévision du mois de Ramadhan qui frappe déjà aux portes, 4 200 tonnes de poulet congelé ont été stockés, et seront mises sur le marché durant ce mois sacré.

 » Avec un stock de 4 200 tonnes de poulet congelé le prix de ce produit sera certainement ramené à 250 DA/kg, voire moins, durant le Ramadhan ». C’est du moins ce qu’a affirmé hier matin, le président du directoire de l’Office national des aliments de bétail (ONAB).

S’exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le président de l’ONAB a expliqué que le prix de ce produit reste relativement élevé étant donné que ce poulet « est vidé et prêt à la cuisson ; ce qui n’est pas le cas pour le poulet frais ».

Il enchaîne : « La mise en place sur le marché de cette quantité contribuera certainement à faire baisser le prix de ce produit durant ce mois sacré « . Le président de l’ONAB a tenu à souligner que « le poulet congelé prêt à la cuisson sera cédé pour l’instant, à 250 DA/kg. Mais ce prix pourra être revu à la baisse, et ce en fonction des prix des concurrents, mais aussi de l’offre durant cette période. Donc ce n’est pas un prix définitif il pourra être encore plus bas ».

Sur ce registre, l’invité de la radio nationale a rappelé que l’année dernière 4 000 tonnes de poulet congelé ont été écoulées à 250 DA/kg.

A la question de savoir pourquoi faire coïncider cette opération avec le mois de Ramadhan, tandis que nous assistons à une flambée des prix toute l’année, M. Boukersi a tenu à déclarer que « l’ONAB ne détient que 10% de ce marché donc c’est une période propice pour lancer sa nouvelle stratégie « . Et d’ajouter :  » Nous voulons peser un peu plus sur le marché d’une façon pérenne, car nous n’allons pas nous arrêter à la fin du Ramadhan, mais nous avons un plan stratégique à long terme ».

Interrogé en outre, sur les mesures qui doivent être prises pour mettre fin à l’informel, le premier responsable de l’ONAB estime que  » les pouvoirs publics doivent prendre des décisions pour alléger la fiscalité qui est de 17%. »

« Les viandes rouges sont exonérées de cette taxe, donc on voudrait que le même dispositif soit appliqué aux viandes blanches. Ainsi nous encourageons les éleveurs à passer par les abattoirs « , a signalé le président de l’ONAB qui ajoute que  » ces dispositions en terme fiscal peuvent nous aider à freiner, un tant soit peu, le marché informel. C’est l’un des moyens pour lutter contre ce dernier ».

A une question sur les conditions de stockage de ce poulet congelé M. Boukersi a répondu que « tous nos élevages passent par nos abattoirs. Nous faisons nos propres élevages, nous avons une centaine de vétérinaires au niveau des abattoirs, donc la qualité est contrôlée à tous les stades de la production y compris la chaîne de froid ».

Par ailleurs, le président de l’ONAB fera savoir que  » l’organisme qu’il représente compte structurer sa production pour avoir un peu plus de quantité et peser sur le marché durant ce mois sacré « . Pour y parvenir, M Boukersi a indiqué que l’ONAB travaille avec des partenaires privés. « Nous leurs fournissons des poussins, de l’aliment et nous récupérons le poulet », a-t-il expliqué.

Lemya Ouchenir

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