Bien avant l’arrivée au site principal « Cemounar », le visiteur sera inévitablement saisi par cet énorme tableau publicitaire placé à Tizi Lilane à cinq kilomètres du chef-lieu, celui ou celle venant de Tizi Ouzou, ne peut pas rater cette immense affiche.
Pour celui venant de Boghni, de Tizi N’tleta la donne est la même une fois à Souk El Tenine. L’affichage et les banderoles sont largement déployés. Près du CEM Ounar, l’affluence des visiteurs et la présence des services de sécurité indique qu’un grand événement se tient.
Au portail, l’entrée est libre mais l’œil vigilant des policiers surveille la moindre anomalie. Les véhicules sont systématiquement empêchés d’accéder au site. A l’intérieur, l’accueil et les renseignements sont assurés par les organisateurs scindés en plusieurs commissions, une véritable ruche.
Les stands sont repartis sur les trois cours de l’établissement. Les artisans potiers occupent le plus grand nombre, les salles de classe sont allouées aux artisans bijoutiers, aux couturières, aux apiculteurs et aux ateliers de fabrication de poterie. En somme, la répartition des espaces est faite dans une logique allant dans le sens voulu et exprimé par les exposants.
Le restaurant du CEM Fait office de restaurant du festival, un privé est engagé pour assurer la tâche.
M. Guemdane, un cadre de l’éducation en retraite est omniprésent pour rassurer le bon fonctionnement du service. Les repas distribués sont équilibrés et le menu est toujours contrôlé par un nutritionniste.
L’amphi du CEM est transformé en salle de conférence.
L’hébergement des artisans, des exposants, des invités du festival se fait au lycée nouveau de Maâtkas. Les dortoirs sont aménagés, les meubles et la literie sont disponibles.
Même les salles de bain sont prévues et installées. La Maison de jeunes est considérée comme centre de presse, le fax et l’Internet sont mis à la disposition des journalistes. Le transport pour le déplacement des artisans et de la presse est également prévu.
En somme, il semble que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de l’évenement.
Pour en avoir le cœur net, nous avons préféré donner la parole aux artisans, aux visiteurs et mêmes à certains organisateurs.
C. Hocine