Tout le monde aura remarqué le rationnement d’eau potable auquel sont soumis les citoyens, ces derniers jours. Bien que les coupures ne durent pas plus que de raison, leurs désagréments, en cette période de canicule, se font beaucoup ressentir. Les besoins de la population augmentent au fur et à mesure que le mercure monte. Les plus prévoyants, possédant des citernes dont les capacités se chiffrent à des milliers de litres, n’ont pas de raison de se plaindre bien que dans certains quartiers, la baisse de pression ne permette pas de s’approvisionner convenablement. Il faut alors, attendre que les réservoirs des plus chanceux, soient pleins, pour prétendre à remplir quelques jerricans. La perturbation, ayant débuté le 19 courant, en ville, serait motivée, croit-on savoir, par l’entretien des réservoirs de distribution. Nous osons espérer que cette opération ne saurait durer, encore, plus que quelques jours. Quant à l’eau de consommation quotidienne, la plupart des ménages préfèrent s’approvisionner en eau de source, de meilleure qualité abondante dans la région. Pour la préparation des repas, de nombreuses ménagères trouvent que les aliments ou le café cuits à l’eau de source, ont une saveur particulière. C’est peut-être la raison pour laquelle les villages entretiennent leurs points d’eau qu’ils gardent jalousement propres. Ils savent qu’ils représentent, pour eux, une bouée de sauvetage, en cas de rupture prolongée de l’eau courante. De toute façon, quel que soit le débit de nos robinets, nos femmes ne peuvent, comme au bon vieux temps, faire l’impasse sur le petit bidon d’eau fraîche, ramené chaque soir, de la fontaine.
A.O.T.