Ouzellaguen : Le cri de détresse d’un ex-huissier de justice

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Depuis que son employeur lui a notifié la décision de fin de fonction en sa qualité d’inspecteur (stagiaire) des impôts, M. Nacer Oudihat n’a eu de cesse de crier à l’injustice et de dénoncer urbi et orbi, ce licenciement qu’il juge abusif.

L’aventure de cet ex-huissier de justice, qui a décidé d’intégrer la fonction publique pour, dit-il, se soustraire aux pressions et repercussions dont il a fait l’objet, n’a donc pas fait long feu – Recruté en novembre 1997, il sera remercié sans autre forme de procès onze mois plus tard.

“Un avis défavorable” émis par les services de sécurité suite à une enquête d’habilitation diligentée sur la demande de l’employeur, la direction des impôts de Bgayet en l’occurrence, a abouti à la suspension du salaire du fonctionnaire avant que la commission paritaire qui, s’offusque-t-il, ne le traite d’agent douteux», n’entérine sa mise à l’écart pure et simple.

“Je n’ai commis aucune faute. Ayant un casier judiciaire vierge, une probité morale, je ne vois pas le pourquoi d’une telle décision extrême, si ce n’est un abus de pouvoir», tempête-t-il.

M. Oudihat est d’autant plus horripilé que cette enquête n’a pas lieu d’être, d’après lui, après sa prise de fonction. D’ailleurs, soutient-il :

“Les enquêtes d’habilitations ne se font plus depuis bien longtemps”. Bien qu’ayant fortement accusé le coup. M. Oudihat ne s’est pas avoué vaincu pour autant. Il a tenté le tout pour le tout, en usant de tous les moyens légaux pour faire valoir ses droits. Toutes ses démarches se sont vues, hélas, réserver une fin de non recevoir, quand elles n’ont pas buté sur un mur de silence.

Dans un ultime cri de désespoir, il en appelle au sens de responsabilité des pouvoirs publics par le biais d’une correspondance adressée ces jours-ci, au ministre de l’Intérieur et à celui des Finances.

Tout en déplorant une nouvelle fois “les exactions et les provocations», dont il a fait l’objet de la part des services de la wilaya de Bgayet. M. Oudihat réclame sa réintégration dans la fonction publique et le règlement de ses arriérés de salaire.

N. M.

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