Barbacha : Face à leur désarroi,les associations d’Amarat avertissent les autorités

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“Nous vous tenons responsables quant à une éventuelle action de nos villageois”. Telle est la menace émise par les habitants de la plus grande agglomération de la commune de Barbacha, à savoir la localité d’Amarat, si les problèmes qu’ils endurent quotidiennement ne sont pas pris en charge.

Pour crier le ras-le-bol, ils menacent les pouvoirs publics de recourir à un mouvement de protestation qui se dessine déjà à l’horizon.

Dans une correspondance dâtée le 25 du mois de juillet, les associations de cette localité tout en résumant leurs revendications en 9 points, interpellent les responsables afin de donner une suite favorable à leurs doléances tout en accordant à ces derniers, un délai de 10 jours avant que les choses ne se durcissent.

“Sans une réelle prise en charge de nos manques quotidiens pourtant réclamés à maintes reprises dans la plateforme de revendication de mars 2009 et la réunion du 29 mars 2010, ou encore dans la requête du 7 avril dernier, nous vous interpellons pour la énième fois, afin de bien vouloir prendre en considération nos doléances’’.

Parmi les préoccupations urgentes de ces villageois, il ‘ya celle de la sécurisation de la RN75 qui traverse cette agglomération et qui constitue, un danger omniprésent aux habitants. Ils réclament à cet effet, et dans l’immédiat, l’aménagement urbain le long de cet axe routier et la mise en place de ralentisseurs.

Ainsi que la prise en charge du réseau routier au niveau de cette localité et l’ouverture des pistes agricoles, l’aménagement d’aires de jeu, l’accélération dans la réalisation de quelques réseaux d’assainissement et de l’agence postale, l’amélioration de la couverture sanitaire et du réseau AEP, sont autant de soucis de ces nombreux villageois qui se disent prêts à tout.

Les mécontents comptent à cet effet,tenir une ultime réunion, à la fin de la date butoir de leur ultimatum qui expirera aujourd’hui (lundi), et ce, pour fixer le choix de l’action à mener après avoir épuisé tous les recours. La balle est donc dans le camp des responsables destinataires de ce préavis qui devaient à la rigueur inviter les représentants de ces villageois à une discussion dans l’espoir de trouver un arrangement qui pourrait éviter un autre soulèvement.

Nadir Touati

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