Cela fait plus d’une année que la commune de Aïn El Hammam a bénéficié d’un projet de construction de 160 logements.
Les appartements, une fois terminés, devaient servir, au recasement des sinistrés des bâtiments détruits, au niveau de la place du marché.
En effet, comme nous l’avons relaté à l’époque, le danger induit par l’affaissement de terrain de Aïn El Hammam, avait conduit les autorités à déloger les occupants des immeubles menacés, avec promesse de prise en charge.
Pour palier au plus pressé les « délogés » avaient été installés provisoirement dans la cité d’habitation de la commune voisine d’Aït Yahia, pour leur, a-t-on dit, une courte période. Quant aux commerçants, ils n’ont d’autre alternative que d’attendre.
L’idée de construire 60 logements avait vite été mise en avant, avant que le chiffre ne soit porté à 160. Ce qui donnait un peu d’espoir aux nombreux démunis.
C’était, cependant, compter sans certains paramètres qui allaient faire traîner le projet. Ne possédant pas son propre portefeuille foncier, la commune se trouve, comme d’habitude, confrontée à l’inexistence de terrain à bâtir. Les multiples sorties de la commission de choix de terrain, n’auraient pas abouti à trouver le terrain d’assiette idéal.
Les propriétés privées ne se réquisitionnent plus comme au temps du parti unique et les pouvoirs publics ne font pas toujours d’efforts financiers, lorsqu’il s’agit d’en acquérir.
Toujours est-il que, quelle que soient les entraves, de nombreux mois après son annonce, le projet de construction des 160 logements semble relégué aux calendes grecques.
Qu’adviendra t’il des sinistrés, relogés à Aït Yahia lorsque cette commune demandera la libération de ces logements ?
A.O.T.