Cinéma Adaptation : L’odeur du voile bientôt sur le grand écran

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Le roman de Rabah Hamoumat intitulé L’odeur du voile, sera bientôt adapté au cinéma. L’auteur de cette œuvre de fiction le confirme : «Le grand réalisateur Saïd Bellili adaptera au cinéma mon livre. Les premiers jalons sont en place et il faudra patienter juste le temps de la réalisation cinématographique pour que le film voie le jour. Ce film universel qui s’occupera de la diffusion et la promotion de ce travail. J’ai toujours rêvé que mes écrits dépassent les frontières de mon lectorat pour toucher le grand public, surtout que chez nous il y a peu de gens qui lisent. Ainsi, nombre de personnes découvriront ce que je fais», précise le romancier. Hamoumat Rabah est un jeune artiste qui touche à tous ce qui est artistique. Très jeune, l’homme au sourire omniprésent, se consacre à la culture et s’implique dans les quêtes démocratiques. Le talentueux artiste est né en 1973 dans la commune d’Akfadou (wilaya de Béjaïa). La littérature l’a toujours fasciné pendant des années. L’odeur du voile est son premier roman, publié dans la ville lumière, Paris, en 2005 chez les éditions Publibook. Ce court roman est un espace consacré à la condition de la femme algérienne et un hymne à l’amour. En exergue, il y a un poème de l’auteur lui-même : “Quand le ciel regrettera le soleil, la douce lumière quittera la terre, les oiseaux s’arrêteront de chanter, les adolescents cesseront de rêver.” L’histoire débute dans un lycée français : Lydia obtient son baccalauréat et partage la même joie avec Christiane, une amie à elle. Cependant, le rêve ne fera pas long chemin, puisque la père Akli décide de mettre fin aux études de l’adolescente et de “l’expédier” vers la Kabylie, la terre natale, car la ville de Molière représente pour le“tyran” un lieu de tentation. Ainsi, Lydia se retrouve en Algérie, loin de la Sorbonne, son songe enchanteur. Akli ne se contente pas de sa dérive disproportionnée mais il décide de régenter la vie à la superbe fille. Contre vents et marées, la jeune fille se marie avec un inconnu : Hamid. Toutefois, après de rudes souffrances Yacine, un garçon qui a eu le coeur de “l’émigrée», bien avant les noces du malheur, épouse la bien-aimée. Malgré les entraves et les tourments incommensurables, la beauté a eu raison de tout, même de l’absurde. L’immense écrivain russe, Dostoïevski, écrit dans l’un de ses chefs-d’œuvre «La beauté sauvera le monde». Lydia ne désespère pas : “J’avais toujours la certitude que notre obstination finira par changer le cours du destin.” Dans un style accessible, l’auteur réussit une très belle histoire, très émouvante, où prose et poésie se marient harmonieusement.

Ali Remzi

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