Le crédit est en train de permettre à beaucoup d’Algériens de réaliser leurs rêves : qu’il s’agisse de l’achat d’une voiture neuve ou d’un logement, des banques prêtent de l’argent… Et les avances peuvent être importantes, notamment pour les logements. Il est vrai qu’on ne prête pas à n’importe qui et qu’il faut offrir des garanties de remboursement, mais il suffit de disposer d’un fonds de départ, de justifier d’un emploi stable et d’un salaire suffisant pour bénéficier d’un prêt. Les formules administratives, autrefois très lourdes, ont été allégées, en tout cas, elles ne rebutent pas les postulants, de plus en plus nombreux à obtenir des crédits. Le crédit n’est pas gratuit : il y a des assurances multirisques à prendre, des frais de dossiers à payer et les taux d’intérêt peuvent atteindre jusqu’à 10%, mais le bénéficiaire a le temps de rembourser les sommes dues, I’organisme prêteur prélevant, chaque mois, une partie du salaire. En même temps que c’est une incitation à la consommation, le crédit pousse le consommateur à l’épargne et à l’économie. Le crédit, qui permet de financer l’achat de produits de consommation, favorise aussi la production de ces produits. Les économiste ne disent-ils pas que tout achats est une incitation à la production ? Il est donc un facteur de créations de richesses, d’emplois… et de confort pour la communauté, qui peut ainsi acquérir des biens sans être obligée de régler immédiatement la totalité de leur prix. C’est aussi pour l’Etat un moyen de régler des problèmes sociaux, comme celui du logement par exemple ou le vieillissement du parc automobile. Vive le crédit donc !
S. Aït Larba
