Dans notre quête de l’information sur ce que la population appelle désormais, “l’affaire des casseurs de carême», nous avons remarqué une certaine gêne auprès des principaux services concernés.
Nous avons ressenti chez nos interlocuteurs une tendance à minimiser les faits qui risquent de prendre des proportions auxquelles on ne s’attend pas. Si le sit-in, annoncé pour mercredi dernier, n’a pas eu lieu, la rue ne semble pas se désintéresser pour autant, des suites qui seraient données à l’affaire. De sources crédibles, nous apprenons que l’un des jeunes arrêtés à l’intérieur du chantier où il exerce, en tant que manœuvre, est de confession chrétienne. Nous n’avons cependant pas de détails concernant le deuxième ouvrier. Nous savons par ailleurs que les deux “accusés” sont détenteurs de convocations, mentionnant le 21 septembre, comme date de leur comparution mais, nous n’avons pas pu avoir la confirmation de la date au niveau du tribunal de Aïn El Hammam, territorialement compétent. Les conditions de leur arrestation ne nous ont pas, non plus, été relatées par les services concernés qui nous renvoient à la cellule de communication de Tizi Ouzou.
Pour le moment, l’homme de la rue qui commente l’ “événement», semble surpris, du fait que des situations identiques ne sont pas un fait isolé à Aïn El Hammam.
A. O. T.