La soummam / Elevage avicole : Un bel exemple de réussite

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Khellaf est de cette lignée d’agriculteurs qui se transmettent le flambeau de père en fils.

Il a en effet, commencé dès son plus jeune âge, passant des cultures maraîchères à l’aviculture.

Le jeune promoteur a acquis, dans ce secteur, un savoir-faire et une expérience appréciables qui l’ont aidé à lancer son unité d’élevage de poules en batteries.

“Pourquoi pas moi ?”.

C’est la question que Khellaf s’est longuement posée avant de franchir le pas. Son projet mûrement réfléchi, il entreprend les démarches nécessaires auprès de l’ANSEJ. Une fois cette étape achevée, il sollicite le soutien et l’accompagnement d’une banque : “Sincèrement, j’ai trouvé toutes les facilitations dont j’avais besoin et l’étude de mon dossier s’est réalisée en quelques semaines», raconte Khellaf.

“Mes difficultés, enchaîne-t-il, étaient essentiellement liées à la rareté des terrains à louer”. Le promoteur finit tout de même après des mois de recherche, à en trouver un dans une commune rurale sur les hauteurs de Sidi Aïch. L’activité n’a pu démarrer qu’au début de l’année 2010. “Les poules sont mises sous un éclairage artificiel pendant 14 heures afin d’accélérer la ponte», nous explique notre interlocuteur.

“Nous produisons journellement 50 plateaux d’œufs.

Nous comptons attendre 70 plateaux dans les prochains mois», nous confie-t-il.

Conscient que le risque zéro n’existe pas, notre éleveur secondé par son jeune frère, veille à ce que toutes les conditions soient réunies pour assurer une bonne rentabilité. Celle-ci dépend tout l’abord de la qualité des aliments, mais pas seulement : “Des vaccins mensuels sont administrés aux emplumés qui bénéficient également d’une inspection vétérinaire régulière», assure le promoteur.

Concernant la commercialisation des œufs, Khellaf nous a informé que cette opération ne se fait pas quotidiennement. “Un accord avec des commerçants a été conclu pour l’achat des œufs. Une fois les commandes prêtes, j’informe mes clients qui se déplacent sur les lieux», affirme-t-il.

Satisfait des résultats de son entreprise, le promoteur nous a fait part de son intention de développer ses activités, pour peu “que les terrains d’assiettes soient disponibles” tempère-t-il.

N. Maouche

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