Aïn Zaouia : Les habitants du village Ibrouham ferment le siège de l’APC

Partager

Encore une fois, le siège de l’APC de Aïn Zaouia a été fermé par des villageois, venus du village Ibrouham, situé à la limite du territoire de la commune de Boghni.

En effet, dès les premières heures de la matinée, un groupe de contestataires conduit par des jeunes, ont commencé à se regrouper devant la mairie pour procéder ensuite à la fermeture de la principale la porte d’accès au siège de l’APC à l’aide d’un cadenas. Des protestataires accostés près de l’édifice public, tout en affichant une grande retenue dans leur mouvement de contestation auquel, faut-il le signaler, personne ne s’y attendait du moment qu’aucun écho de mécontentement n’est parvenu aux autorités locales du côté des villageois affirmant vouloir mettre fin “à la succession de promesses faites auparavant par les autorités locales quant à la prise en charge de leur problèmes. En fait, la principale revendication du village Ibrouham, connu pour sa vocation agricole, se résume au revêtement de la route donnant accès à leur zone d’habitation. Pour rappel, le chemin en question a une liaison directe avec à une autre route menant vers la commune de Bounouh, d’où cet intérêt des habitants d’Ibrouham à faire aboutir leur droit de posséder une voie carrossable. De ce fait, il est facile de déduire que l’état de la route du village Ibrouham, prise en charge une seule fois par l’APC en lui consacrant une enveloppe pour son aménagement en partie, toutefois sans revenir encore une fois pour la réhabiliter définitivement, n’est guère reluisant en raison des difficultés eprouvées par les propriétaires des différents véhicules à l’emprunter. Au demeurant, les villageois qui étaient en négociation avec le maire pour faire aboutir leur revendication, n’ont pas pu trouver un terrain d’entente avec l’autorité dont ils dépendent, ce qui a conduit au prolongement de la fermeture du siège de l’APC durant toute la journée d’hier en attendant ce qui sera décidé aujourd’hui par les villageois.

M. Haddadi

Partager