Bouira : Aïn Chriki interpelle les autorités…

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Les habitants de la localité de Aïn Chriki, distante de 5 km du chef-lieu de la commune de Djabahia sont revenus sur les difficultés et les contraintes quotidiennes dans lesquelles ils vivent. Ainsi par le bais du président de l’Association “el wafa” M Dahmani Thamer, trois problèmes récurrents sont cités par ces habitants ruraux, à savoir : le déficit en matière d’infrastructures routières. L’Aep et enfin le gaz de ville. Ainsi selon l’orateur, « ladite localité n’a pas bénéficié de réfection de leurs routes depuis de longues années. Le chemin communal fréquenté quotidiennement passe par Benharoun et le bas Dhabahia reste impraticable voire inacessible en certains endroits depuis cinq années. Il ne reste pour les citoyens que les pistes engorgées de boue pendant la période d’hiver où les écoliers enfilent des sacs en plastique pour traverser ces flaques d’eau boueuses et qui respirent de la poussière pendant la période estivale pour se déplacer vers leur travail ou au chef- lieu de la wilaya… Sur ce point les habitants demandent à ce qu’un tronçon sur une distance de 3 Km soit pris en charge pour résoudre définitivement cette contrainte », ont-ils souligné.

Il en est de même pour le volet du raccordement au gaz naturel où selon notre interlocuteur, « la DP qui est implantée au centre de la localité de Ain Chriki ayant fait bénéficié tous les villages voisins, à l’image de Benharoune, Djabahia et, Ilmadjen à l’exception d’elle » a-t-il souligné. Quant à l’eau potable, il n’est aussi mal loti que les autres secteurs en matière de carences. Selon les mêmes sources « les sources hydriques qui existaient jadis se sont toutes asséchées depuis la passage de Tunnel en particulier le versant sud de cette localité. Le palliatif était que les citoyens se déplacent à des lieues pour s’en approvisionner en matière auprès d’autres citoyens propriétaires de puits ou de forages. Généralement ce sont des approvisionnements qui se font avec l’usage des bêtes de somme en attendant des jours meilleurs », a t-il tenu à informer. Il est à noter que pas moins de 1200 foyers y vivent au sein de cette bourgade qui ne demandent pour le moment que la prise en charge des problèmes prioritaires, car l’absence d’une poste, d’un lycée et achèvement des travaux du réseau d’assainissement et le transport « sont encore des contraintes supplémentaires qui nécessitent aussi une prise en charge sérieuse » a-t-il conclu.

F. K.

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