La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme s’est, à travers un communiqué signé de Said Salhi, responsable du bureau de Béjaïa, félicité du renvoi du procès et de la levée du mandat de dépôt pris à l’encontre du “restaurateur”. Elle stigmatise néanmoins “la voie de fait et l’abus d’autorité” de la police qui, selon la LADDH, procéde à l’arrestation des prévenus sans mandat ni réquisition. Le procès des non-jeûneurs d’Ighzer-Amokrane ouvert, hier matin,, au tribunal d’Akbou, a été reporté au 8 novembre prochain en l’absence de témoins appelés à la barre. Le propriétaire du “restaurant», ayant fait l’objet d’une descente de police, mardi dernier, a été mis en liberté provisoire après une semaine de détention. La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme s’est, à travers un communiqué signé de Said Salhi, responsable du bureau de Bejaia, félicité du renvoi du procès et de la levée du mandat de dépôt pris à l’encontre du » restaurateur « . Elle stigmatise néanmoins » la voie de fait et l’abus d’autorité » de la police qui, selon la LADDH, procéde à l’arrestation des prévenus sans mandat ni réquisition. L’organisation des droits de l’Homme souligne le “caractère aberrant” de la qualification tirée, de l’article 144bis-2 du code pénal, inconsidérément appliqué à des faits non constitutifs d’infraction légale sauf à user du droit pénal comme procédé par dénaturation. Pour rappel, les prévenus risquent, selon les dispositions de l’article 144 bis 2 du code pénal, des peines d’emprisonnement allant de trois à cinq ans et des amendes de 50 000 à 100 000 DA. Par ailleurs, Me Karim Benkadoum, avocat du “restaurateur” nous a joint pour préciser ses pensées relativement à l’idée selon laquelle “le verdict sera en fonction de la mentalité du juge” (Voir notre précédente édition). Il revient pour dire que le magistrat juge » en fonction de la loi et des matériaux de preuve disponibles non de sa mentalité ».
B.B.