Après et ce pour rappel, la mise en veilleuse du programme d’aides à la réhabilitation de l’habitat octroyé au profit de la daïra de Kherrata totalisant 78 unités déjà attribuées aux bénéficiaires par la commission de daïra depuis plusieurs mois, et non lancées en raison du nouveau dispositif mis en place, régissant la mise en œuvre de ce type d’aides, exigeant la fourniture par le postulant d’un acte de propriété ou d’un certificat de possession, alors que les habitations devant recevoir ces travaux de réhabilitation existent déjà et de surcroît situées en zones rurales.
La majeure partie des propriétaires jouissent des terrains d’assiettes de leur habitations par voies de jouissance ou d’héritage ou leurs appartenant sans titres de propriété voilà qu’une autre information s’ajoute faisant état du classement du territoire de la commune de Kherrata comme zone urbaine, et non concernée donc par le programme des projets de proximité de développement rural Intégré (PPDRI) au titre du quinquennal 2010-2014, à l’exception du PPDRI de la localité de Sebouka qui est déjà inscrit pour l’année 2010.
La question qui se pose si cette information se confirmerait officiellement, est de savoir sur quels critères une telle décision a été prise et de surcroît sans avis ou consultations des parties concernées au niveau local, chargées de la mise en œuvre de ce programme de développement rural intégré (daïra- APC).
De plus, que deviendront les dossiers PPDRI déjà finalisés par la cellule d’animation rurale communale de Kherrata devant être soumis prochainement au comité technique de daïra pour leurs études et confirmations, et qui sont au nombre de 5 projets à proposer pour leurs inscriptions à travers les localités rurales de la commune, alors que beaucoup de temps a été consacré pour la préparation de ces dossiers par la cellule communale d’animation rurale qui a nécessité des regroupements des populations rurales concernées pour l’explication des objectifs de ces PPDRI, la prise en compte de leurs actions proposées, l’établissement des fiches techniques y afférentes et enfin la finalisation de ces dossiers.
En tout état de cause, quelque soit les critères qui ont abouti au classement de la commune de Kherrata comme zone urbaine, sa composante géographique reflète une autre réalité sur le terrain, du fait qu’en dehors de l’agglomération urbaine dont le périmètre est bien défini par le PDAU, le reste de son territoire est à caractère rural et montagneux qui offre toutes les conditions pour recevoir les projets de développement rural intégré de part les potentialités existantes qui ne demandent qu’à être exploitées pour donner aux localités rurales de la commune de Kherrata, la place qu’elles méritent pour jouer un rôle prépondérant en matière de promotion du développement agricole et rural dans la région de Kherrata à travers le dispositif du renouveau rural.
Slimane Zidane