Bien que les conditions de commercialisation des sucreries telles que Z’labia, Kelbelouz ou Baklaoua très prisées en cette période du Ramadhan se soient sensiblement améliorées cette année et cela grâce aux organismes de l’Etat chargés du contrôle de cette activité faut-il le reconnaître, lesquels ont réussi à mettre de l’ordre en imposant des conditions appropriées pour la commercialisation de ces divers types de marchandises, une réglementation qui a fait qu’on ne voit plus des cordonniers ou des vendeurs de tabac se reconvertir pour la circonstance en marchands de sucreries.
Malheureusement, si pour ces matières énumérées une forme de réorganisation positive s’est opérée avec succès et appliquée sur le terrain, d’autres matières alimentaires aussi prisées durant ce mois sacré continuent à être commercialisées sans que ne soit tenu compte les règles les plus élémentaires d’hygiène des matières provenant en grande majorité des boulangeries et qui sont : le pain simple, celui amélioré le pain gâteau ou le pain d’épices.
Cette gamme de matières alimentaires parmi celles classées à large consommation sont vendues dans des conditions plus que douteuses par de petits vendeurs occasionnels qui les exposent sur des tables sales à même les trottoirs sans aucune protection alors que ce sont des produits enduits de matières sucrées qui attirent toutes sortes de mouches et d’insectes qui s’y agglutinent et dont les plus faibles s’y collent au même titre que des couches de poussières et autres impuretés qui flottent dans l’air. Ce qui est assommant dans l’histoire c’est que ces matières trouvent toujours preneurs. Et quand ? En fin de journée quand elles finissent de faire le plein de toutes ces saletés et impuretés évoquées, des produits qu’on retrouve aussi chez la plupart des magasins d’alimentation générale exposés sur les devantures à l’air libre et non protégés bien en vue des passants pour réveiller leurs gourmandises.
Il est fréquent de voir un client…dépoussiérer une pièce de ces gâteaux par de petites tapes de la main avant de les mettre dans un sachet dont la saleté laisse à désirer. De futés commerçants voyant une quantité de ces produits non encore écoulés en fin de journée et pour éviter une perte sèche les soldent à moitié prix, et c’est le moment que guettent certains clients qui se croyaient eux aussi rusés pour se faire servir ces matières alimentaires copieusement impropres à la consommation.
D’où la nécessité d’une nouvelle intervention des services d’hygiène qui doivent réagir pour faire cesser ce genre de commercialisation de matières sensibles comportant des risques sur la santé la sécurité et le pouvoir d’achat de la ménagère.
O. S.
