C’est devenu un fait indéniable, les habitants de la ville de Boghni, sont en prise à des violences urbaines durant la veille de l’Aïd coïncidant, faut-t-il le signaler, avec la réouverture des bars et des locaux des dépositaires de débits de boissons alcoolisées. Indépendamment du fait que le centre urbain n’est pas confronté au phénomène de la prolifération des bars clandestins, du fait que les exploitants ont tous obtenu leur autorisation d’exploitation, le phénomène de la violence porté généralement par des jeunes, mérite d’être cité d’autant plus que des séries d’agressions sont enregistrées, en plus des évacuations vers les urgences de jeunes en état d’ivresse ou victimes d’excès de consommation d’alcool. En tout état de cause, ceux qui subissent cette situation, c’est sans doute les urgentistes de l’EPSP de Boghni, soumis à une cadence de travail infernale en raison du nombre de blessés signalés suite à des agressions et altercations entre personnes. Enfin, il faut signaler que ces incidents ne dépassent pas généralement le périmètre urbain, où il existe des quartiers plus ou moins confrontés à la délinquante juvénile.
B. S.