Le réseau AEP, une priorité pour L’APC
Dans l’optique de répondre aux doléances des différents villages de la commune, l’Assemblée, communale d’Adekar, a fait du volet hydraulique, l’une de ses priorités pour l’actuel exercice.
En effet, plusieurs projets retenus dans son programme pour cette année, une fois achevés mettront certainement un terme au calvaire des habitants.
Ainsi, et selon M. Malek Djilali, deuxième vice-président de l’Assemblée, un montant de 950 millions de centimes est consacré dans le cadre des PCD 2010 pour le renforcement de la capacité d’alimentation de 25 villages en eau potable. Il s’agit notamment de l’achèvement du réseau AEP des villages Aït Yahia et Ikhataben sur 6300 m, la réalisation de deux réservoirs d’eau à Tighzert et Kiria ainsi que la construction de deux bâches à eau d’une capacité de 64 m3 aux villages Tazrout et Tizi Ougueni.
Le réseau d’assainissement est aussi concerné par une extension sur une distance de 200m En plus, « Nous avons bénéficié d’une enveloppe conséquente pour la dotation de tous les villages de réseaux AEP, et l’aménagement des accès intérieurs et extérieurs de 17 villages, sans omettre la réalisation d’un local pour jeunes au village Aït Malek. », indique encore, notre interlocuteur. Des projets parmi d’autres qui méritent bien d’être signalés.
M.H.
Les villageois de Kebouch lancent un cri d’alarme
Le village Kebouch,situé à pas moins de 3 Km du chef-lieu de la daïra d’Adekar semble n’avoir pas tiré bénéfice des différents programmes destinés au développement local.
Les autorités et à leur tête l’Assemblée communal sont directement mis en cause, c’est du moins ce que nous ont fait savoir certains habitants de cette localité. Parmi eux, Dda Amokrane, cuisinier de son état dans un établissement scolaire, prend même le soin de nous remettre une copie d’une lettre qu’il compte adresser au wali.
A voir cette correspondance, plusieurs commodités font défaut : des routes impraticables, manque flagrant de transport scolaire et de voyageurs. Pour ce dernier, les gens de ce village se rendent à pied pour rallier le chef-lieu de la commune et la même chose quant au retour à leurs domiciles. Les élèves du CEM et du lycée ne font guère exception pour rejoindre leurs établissements. « Les fourgons navettes des autres villages refusent de nous transporter, tous les villages disposent d’un transport scolaire sauf le nôtre. « , lit- on entre autres dans ladite requête.
Si les autorités claironnent à chaque occasion que tous va de mieux en mieux dans ces villages, il n’en demeure pas moins que des bambins dans cette région continuent encore à parcourir des kilomètres à pied afin de rejoindre leurs établissements.
Mohamed Haddad
