Décidément, l’implantation d’un CEM au village Taddart Tamokrant, dans la commune d’Amizour, prend l’allure d’un bras de fer entre l’APC et le collectif d’associations des villages de la rive droite de la même commune.
En effet, et dans une correspondance adressée au ministre de l’Education nationale, M. Benbouzid, le collectif d’association sus cité alerte en dernier recours son autorité sur ce projet d’implantation d’un CEM dans cette localité “qu’il juge être loin de répondre aux conditions requises en la matière”.
Et pour preuve, les rédacteurs du document citent “l’importance de la population d’Amizour qui se concentre essentiellement en zone rurale et montagneuse», d’où le bénéfice de ce CEM qui allait être une solution à leurs yeux, aux multitudes difficultés liées à la scolarité des enfants. Or, “ce projet dont l’implantation a été prévue initialement au centre d’un ensemble de villages, a été délocalisé par l’APC et dans des conditions obscures, vers Taddart Tamokrant qui dispose déjà d’un CEM (Aït Sidi Ali), à seulement deux km du village, dénoncent-ils avant d’expliquer plus loin : “Après sa délocalisation, un choix de terrain a été arrêté sous l’autorité du SG de la mairie (2002-2005), une procédure n’ayant obéï à aucun critère en matière de statistiques fiables et de données réelles qui tiennent compte de la carte scolaire, de l’origine géographique des enfants du primaire devant rejoindre le cycle moyen ainsi que des besoins de la commune en matière d’infrastructures scolaires”. Pourtant, ajoute-on, “ce choix a déjà été rejeté à l’époque par la direction de l’éEducation pour non-conformité et curieusement, ce même choix est maintenu au mépris de toute norme”.
En conclusion et tout en dénonçant “l’ambivalence” du P/APC, le collectif d’associations de ces villages va plus loin en avançant “que ce n’est pas l’APC qui a eu à gérer le dossier du CEM mais bien des personnes influentes” qui dicteraient à l’Assemblée la démarche à adopter.
B. Ouari
