Une communication donnée par Melles Kebbas Saliha et Khelif Selma, respectivement psychologue, psychosociologue, SG de la Ligue de prévention et de sauvegarde de la jeunesse et de l’enfance et psychologue et coordinatrice d’un projet au CISP.
La Ligue algérienne des droits de l’homme lance pour cette rentrée sociale plusieurs formations destinées aux militants associatifs et autres professionnels des médias. Abritée par l’Agence nationale des loisirs de la jeunesse de Zéralda, la troisième session de formation en droit de l’homme initiée dans le cadre du projet “pour une citoyenneté activé», a pris fin avant-hier.
Une formation organisée par le Comité international pour le développement des peuples (CISP) en partenariat avec la Ligue algérienne des droits de l’homme et l’Institut des droits de l’homme de Lyon (IDHL), et dont la prise en charge financière est assurée par la Commission européenne. Venus des wilayas d’Oran, d’Alger, de Boumerdès, de Béjaïa et de Tizi-Ouzou, la trentaine de participants parmi des cadres et des militants associatifs ont eu l’opportunité de suivre des communications fort intéressantes sur des sujets en relation avec le thème des droits de l’homme. En premier, c’est le thème de la “Violence familiale et violence sociale : Regard sociologique», qui a été abordé. Une communication donnée par Melle Kebbas Saliha et Khelif Selma, respectivement psychologue, psychosociologue, SG de la Ligue de prévention et de sauvegarde de la jeunesse et de l’enfance et psychologue et coordinatrice d’un projet au CISP. Autre thème phare de ces journées de formation qui seront ponctuées par la délivrance d’un certificat au droit de l’homme, n’est autre que celui des droits de l’enfant. Mme Aït Zai, universitaire, avocate et présidente du Centre de documentation des droits de l’enfant et de la femme, est revenue sur la Convention internationale des droits de l’enfant, le code de la famille et de nombreux autres textes internes et internationaux portant sur l’enfant et la femme. Au milieu de la polémique ayant trait au procès des déjeûneurs de Aïn El Hammam contre lesquels le tribunal a requis trois ans de prison ferme, M. Kabeya, professeur à l’Institut des droits de l’homme de Lyon et directeur des études, a traité de “La culture religieuse et droits de l’homme”. Le dernier jour a été caractérisé par la communication de Me Zehouane, qui est revenu sur “L’islam et les droits de l’homme”. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que dans la foulée de ces journées clôturées avant-hier à Zéralda, la Maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi Ouzou lancera à partir du mois de novembre prochain un cycle de formation au profit des journalistes en Kabylie. “Cette formation a pour objectif de renforcer les compétences des journalistes dans le domaine juridique, plus spécifiquement, dans le domaine des droits de l’homme, en leur donnant des outils à mieux appréhender et retransmettre l’actualité juridique et à porter un regard professionnel sur la situation des droits de l’homme dans leur région», a indiqué un communiqué de la Maison des droits de l’homme et du citoyen de Tizi Ouzou.
Une formation qui s’étalera sur huit journées et sera assurée par des professionnels algériens et français des médias et des droits humains.
A. Z.