Les assaillants ont été contraints de battre en retraite, après un accrochage d’un quart d’heure, en emportant avec, leurs blessés ou morts. On laisse entendre qu’au moins deux terroristes y ont été anéantis, lors du violent affrontement.
Les sérriate irréductibles de l’ex-GSPC ont, encore, une fois, signé une présence sanglante à l’est de Boumerdès, précisément dans les agglomérations de Aïn El Hamra et Zemmouri El Bahri. Ce week-end encore au moins un mort et deux blessés y ont dénombrés, dans les rangs des forces locales de sécurité en dépit de la riposte énergique de l’APN. Une patrouille militaire fut traîtreusement attaquer par un groupe terroriste dans la soirée d’avant-hier jeudi, au niveau de la première zone citée, située à mi-chemin de Bordj Ménaïel et Cap Djenat.
Deux terroristes neutralisés
Des rafales d’armes automatiques ont été tirées en direction de ladite troupe de l’ANP, qui s’est instantanément mise en position de riposte, après qu’elle eut déploré un mort et deux blessés dans ses rangs. Les assaillants ont été contraints de battre en retraite, après un accrochage d’un quart d’heure, en emportant avec leurs blessés ou morts. On laisse entendre qu’au moins deux terroristes y ont été anéantis, lors du violent affrontement. Presque à la même heure, un autre groupuscule terroriste avait tenté d’enlever un investisseur hôtelier du côté de Zemmouri El Bahri, 15 km à l’est de Boumerdès. Pressentant le danger, ce soir-là à la vue de trois suspecter devant son établissement, le nommé Adim Omar eut le réflexe de prendre la fuite, échappant aux trois des assaillants. Ces deux dernières résurgences de l’islamisme armé dans la même contrée, s’ajoutent à deux attentats à la bombe ayant fait trois morts – un commissaire et deux policiers – au total à Bordj Ménaiel et Zemmouri mardi dernier.
Salim Haddou