Affaire Socerca – Amizour : Les précisions du directeur général

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Suite à l’article paru dans votre édition du 22 septembre 2010, intitulé “Amizour / Reprise du travail à la Socerca», il y a lieu de préciser ce qui suit :

1- Le directeur général confirme la reprise de l’activité production de la société à compter du 21 septembre 2010, à 5h 00 et se réjouit.

2- L’employeur n’a jamais refusé la tenue d’une Assemblée générale, et celle-ci n’entre pas dans les prérogatives de la direction de la société. La seule personne habilitée à programmer et à tenir une Assemblée générale après l’accord de l’employeur pour un vote de confiance, est le président du comité de participation (voir l’article 101 de la loi de travail 90/11 du 21/04/1990 du code du travail).

3- L’inspection du travail que je remercie pour sa collaboration en répondant à notre demande d’éclaircissement du 12 septembre, (ci-joint copie) pour un dénouement de ce conflit dans un cadre réglementaire, ne s’est jamais prononcée sur le gel des activités du comité de participation mais la direction a ordonné au comité de participation de geler ses activités, lequel a exécuté.

4- Le directeur général confirme :

a) l’illégalité de l’arrêt de l’activité production déclenchée par un collectif de travailleurs pour non-respect des procédures prévues par la loi.

b) La remise par un huissier de justice de 2 mises en demeure pour abandon de poste et cela, conformément à l’article 102 de la convention collective de la société.

5- La direction a le devoir de faire appel à toutes les procédures législatives, réglementaires en vigueur pour préserver le patrimoine de la société et demander réparation des dommages causés.

6- La direction de la société s’interroge sur l’absence du conseil syndical pour diriger ce mouvement de protestation mais constate et confirme la participation de tous les élus du conseil syndical, à titre individuel dans ce mouvement

7- La direction s’étonne de voir le conseil syndical refaire surface en devenant revendicateur, pour dénoncer un climat tendu.

A qui profite cette situation ?

Le Directeur général

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