M’chedallah : La prochaine cueillette d’olives s’annonce prometteuse

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Les agriculteurs dont la plupart possèdent quelques dizaines de plants d’oliviers qui constituent leur unique richesse sur laquelle ils gardent un œil vigilant sur les oliveraies jaugent, soupèsent et estiment la récolte le cœur plein de joie et d’espoir d’autant plus que tous les indicateurs sont favorables pour une très bonne récolte et un important rendement.  » Pourvu que les conditions climatiques nous permettent de ramasser toute la récolte « , prient-ils en implorant le ciel.

Partout, au niveau des quatre coins de la daïra de M’chedallah, c’est le même agréable décor qu’offrent des oliviers dont les branches plient déjà sous le poids des grains dont le cycle tire à sa fin, alors que celui de la maturité prend le relais et fait prendre du volume aux olives qui ressemblent à ceux des raisins tellement la production est importante ; ce cycle de maturité qui dure environ deux mois ferait changer plusieurs fois de couleurs aux grains qui passeront du vert au violet avant de prendre en phase finale celle du noir foncé qui annonce la pleine maturité et l’approche de sa récolte aux environs de la mi-novembre et début décembre selon le climat variable entre les oliveraies de la plaine et celle de la montagne.

Une récolte qui s’annonce déjà importante, sinon exceptionnelle à l’inverse de l’année passée qui avait enregistré l’une des plus faibles récoltes lors de ces dix dernières années.

Les agriculteurs dont la plupart possèdent quelques dizaines de plants d’oliviers qui constituent leur unique richesse sur laquelle ils gardent un œil vigilant sur les oliveraies jaugent, soupèsent et estiment la récolte le cœur plein de joie et d’espoir d’autant plus que tous les indicateurs sont favorables pour une très bonne récolte et un important rendement.  » Pourvu que les conditions climatiques nous permettent de ramasser toute la récolte « , prient-ils en implorant le ciel, Ce qui souligne on ne peut mieux l’importance que revêt la récolte d’olives qui est le facteur essentiel qui renfloue le budget familial annuel de nombreuses familles et qui décide aussi du degré de leur niveau de vie pour toute l’année à venir.

Une culture ancestrale fait que même les familles les plus aisées ne dédaignent pas leur récolte d’olive et s’attellent comme le reste de la population au ramassage. Ceux n’ayant pas de membres de leur famille disponibles pour cette opération de ramassage font appel à ceux qui n’ont pas d’oliviers pour leur confier leur récolte moyennant deux types de partage : pour les oliveraies non irriguées dont le rendement est faible, le partage se fait moitié-moitié pour celles qui sont irriguées, par contre le propriétaire prend trois parts et laisse un tiers à celui qui assure le ramassage. La seule contrainte sur laquelle bute tout ce monde est la trituration ou la transformation au niveau des huileries dont les propriétaires sont soumis à un barème de prélèvement à titre d’honoraires lesquels sont passés sans scrupules du 1/8éme au 1/6éme ces dernières années prétextant la modernisation de leurs huileries ; un cas qui est loin d’être une transaction où les prix sont décidés par le système de  » l’offre et la demande.  » Il s’agit ici de  » prestations de services  » inévitables pour les propriétaires d’oliveraies qui se retrouvent entre les griffes de certains transformateurs qui leur “sucent” sans aucun sentiment ni remords la “sueur” de leur front et leur huile avec, d’où la nécessité absolue de l’intervention de l’Etat pour protéger ces petits paysans livrés pieds et poings liés à la boulimie et la voracité de ces propriétaires d’huileries qui se pourlèchent déjà les babines et se frottent impatiemment les mains, des propriétaires qui usent d’un stratagème recopié sur les maquignons qui s’entendent sur un barème unique pour éviter une concurrence qui serait plutôt favorable aux petits paysans Le démarrage de la campagne de ramassage d’olives intervient dans deux mois, les services de l’agriculture bien au fait de cette situation relatée ont le temps nécessaire pour engager une réflexion sur la manière de protéger ces malheureux petits agriculteurs et asseoir une réglementation dans ce créneau de trituration ou transformation d’olives.

Oulaid S.

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