Sud-est de Boumerdès : Deux bombes désamorcées, de nombreux maquis torpillés par l’ANP

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Heureusement déjouée, cette énième résurgence de l’ex-GSPC précisément celle d’une serriate sanguinaire d’El Farouk, est survenue deux jours après l’attaque à l’explosif qui a blessé mortellement trois militaires dans le maquis voisin d’Adaffal relevant de Ammal. Ripostant à ce coup brutal, un contingent de l’ANP s’est aussitôt déployé dans certains coins sensibles du sud-est de Boumerdès.

Faisant preuve d’une extrême vigilance, une troupe de l’ANP a pu désamorcer deux bombes artisanales, avant-hier, entre 16h et 17h, à mi-chemin entre Souk El Had et Djaouna, en bordure de Oued Isser. Programmés pour exploser à un instant précis, les deux engins meurtriers ont été successivement découverts par les militaires, dans un talus, aux abords d’un chemin vicinal fréquemment emprunté par des civils et les services locaux de sécurité. Les artificiers de l’ANP y ont délimité un cordon de sécurité comme à l’accoutumée, avant de désamorcer les deux bombes de fabrication artisanale. Heureusement déjouée, cette énième résurgence de l’ex-GSPC précisément celle d’une serriate sanguinaire d’El Farouk, est survenue deux jours après l’attaque à l’explosif qui a blessé mortellement trois militaires dans le maquis voisin d’Adaffal relevant de Ammal. Ripostant à ce coup brutal, un contingent de l’ANP s’est aussitôt déployé dans certains coins sensibles du sud-est de Boumerdès.

Après d’intenses fouilles successivement menées, au pièmont de Djerrah et dans les sous-bois avoisinants de Bou Idel et Bou-Smaïl, les forces locales de l’ANP ont orienté dans la soirée d’avant-hier, leur puissance de feu en direction des maquis de Souk El Had.

Les obus de mortiers se sont concentrés, durant plusieurs heures, ce soir-là à intervalles réguliers, sur une dense végétation suspectée d’abriter les terroristes.

Salim Haddou

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