Le conflit opposant l’agence foncière aux habitants de la cité Bel-air dans la ville de Seddouk remonte à une dizaine d’année. Les habitants ne savent toujours pas à quel saint se vouer pour trouver une oreille attentive chez l’agence foncière qui a fait fi des conditions comprises dans le cahier des charges qui les lie, informe un résident. En effet, les habitants ont acquis des lots de terrains vendus aux enchères publiques par la défunte agence foncière locale avec un cahier de charge stipulant que l’éclairage public et l’aménagement des voies d’accès seraient à la charge de l’agence. » Les frais inhérents à la réalisation de l’éclairage public et de l’aménagement de la ruelle principale et des venelles intérieur étaient bel et bien compris dans les mises à prix. Et voila que 10 ans après, ces commodités indispensables pour un cadre de vie agréable dans la cité en rapport avec les sommes faramineuses engagées dans l’achat des terrains et les travaux de construction, ne sont malheureusement toujours pas réalisées ce qui nous condamne à plus d’un titre à marcher dans la gadoue en hiver et inhaler la poussière en été laquelle foisonne même l’intérieur de nos habitations. Quand à la nuit nous sortons ou rentrons chez nous avec des torches électriques. », explique notre interlocuteur. Le malheur des habitants de la cité bel-air semble être aussi la conséquence du décret gouvernemental du 05/11/2004 mettant fin aux activités des agences foncières locales pour la création d’une agence centrale qui prendra en charge la gestion du foncier des communes. Les habitants de cette cité ont saisi par écrits l’agence central de la wilaya de Béjaia et l’APC de Seddouk leurs demandant de respecter les clauses du contrat par la réalisation des infrastructures précitées mais en vain.
L.B