Les créances détenues par celles-ci, depuis plus d’une année, et dont le montant dépasse trois milliards de DA ont eu, a-t-on rappelé une incidence fâcheuse sur l’entreprise Infrafer.
« En plus du non-paiement des salaires de ces employés, y compris durant le mois de Ramadan, la plupart de nos chantiers sont à l’arrêt alors que l’approvisionnement est bloqué par les fournisseurs tant du fonds de roulement», déplorent les protestataires.
La zone industrielle de Rouiba était hier, encore en effervescence. Près de 600 employés d’Infrafer sont revenus à la charge, en improvisant une marche et un sit-in, devant le siège de l’Agence nationale du suivi des réalisations ferroviaires, pour réclamer le règlement de nombreux problèmes socioprofessionnels. « 4 mois barakat », peut-on lire, dans l’une des banderoles portées par les manifestants. Il s’agit-là de la non-perception de quatre mois de salaire.
« Rendez-nous nos créances », proclamait une autre banderole plus expressive, lors du sit-in devant le siège d’Anesrif, l’Agence nationale susmentionnée. Les créances détenues par celle-ci, depuis plus d’une année, et dont le montant dépasse trois milliards de DA ont eu, a-t-on rappelé une incidence fâcheuse sur l’entreprise Infrafer.
« En plus du non-paiement des salaires de ces employés, y compris durant le mois de Ramadan, la plupart de nos chantiers sont à l’arrêt alors que l’approvisionnement est bloqué par les fournisseurs tant du fonds de roulement », déplorent les protestataires.
Leurs représentants syndicaux, à leur tête le premier responsable local de l’UGTA, M. Messaoud, a averti alors, les responsables de l’agence nationale susmentionnée qu’une grève générale serait incessamment déclenchée, si rien n’est fait au profit de cette masse d’employés. L’on se demande, dans la foulée, pourquoi Anesrif a lancé il y a peu, un avis d’appel d’offres national et international pour de nouveaux projets de réalisation de voie-ferrée, alors que l’entreprise Infrafer a toujours démontré ses compétences dans ce domaine précis. En témoigne, a-t-on précisé la réalisation de 60% du réseau ferroviaire en Algérie.
Salim Haddou