Bgayet Conseil fédéral du FFS : Fekhar et les incidents de Ghardaïa au cœur des débats

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En ayant eu la parole pour parler principalement du cas Fekhar, le délégué de Ghardaïa a été en quelque sorte, chargé d’expliquer aux militants de la Kabylie la décision de la direction nationale de se séparer de son virevoltant militant du Sud.

C’est à un véritable témoignage des dépassements faits par le désormais ex-membre du Conseil national du FFS de Ghardaïa, Kamel Fekhar, qu’ont eu droit les membres de la fédération de Bgayet qui ont tenu leur conseil fédéral dans la journée d’hier en présence du premier secrétaire du parti, Karim Tabou en l’occurrence, et d’une délégation de la fédération de Ghardaïa invitée à ces travaux, dont un élu à l’APW et un autre à l’APC, conduite par Mohamed Djemami lequel expliquera, dans son discours, les raisons ayant amené la direction nationale du parti à intervenir pour exclure Kamel Fekhar, qui est allé trop loin en s’immisçant dans les affaires internes de la grande mosquée de la ville alors que la chose religieuse a depuis la nuit des temps été gérée par les membres de la confrérie de Azabs lesquels sont soumis à un code d’honneur appelé surat et qui définit tout et prévoit même des garde-fous.

L’orateur rajoutera que cette intervention n’avait fait qu’attiser le feu au point d’en arriver à des affrontements alors que la formation chère à Aït Ahmed est un parti d’opposition pacifique qui a comme objectif principal de faire échec à toute structuration de dictature.

En ayant eu la parole pour parler principalement du cas Fekhar, le délégué de Ghardaïa a été en quelque sorte, chargé d’expliquer aux militants de la Kabylie la décision de la direction nationale de se séparer de son virevoltant militant du Sud.

Avant Djelmani, c’est Karim Tabou qui avait ouvert les débats par une allocution qu’il nommera note politique aux conseils fédéraux et dans laquelle il abordera le départ de Fekhar sans le citer préférant laisser le soin à ses pairs de Ghardaïa d’en parler après comme, il le rappellera, les graves incidents ayant secoué l’ancienne mosquée et qui ont failli dégénérer et provoquer l’irréparable. Outre ce point, le premier secrétaire du plus vieux parti d’opposition parlera de la situation politique du pays en la qualifiant de très délicate et que par conséquent, les forces du changement sont interpellées pour réfléchir et entreprendre des initiatives politiques nouvelles et porteuses d’espoir. C’est ainsi qu’il rajoutera que c’est dans cet esprit que sa formation a lancé l’idée d’organiser une conférence nationale d’évaluation afin de mesurer le chemin parcouru par rapport aux objectifs fixés et enjeux et des priorités du pays. Après avoir lu la lettre de Hocine Aït Ahmed adressée aux membres du conseil national lors de la session qu’ils avaient tenue le 5 du mois de juin, l’orateur conclura par une série de questionnements relatifs notamment au bilan de l’action parlementaire du parti, de l’action locale, de la situation organique du parti, en un mot, à quoi a servi le parti durant les vingt dernières années ? Enfin, il informera l’assistance que sur le plan du développement du parti, la direction nationale prévoit l’organisation de la conférence nationale des élus pour le premier trimestre de l’année prochaine la relance des activités de l’école de formation politique et la poursuite du processus de mise en place des structures du parti?

A. Gana

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