Le sommet Algérie-Italie renvoyé à une date ultérieure : Berlusconi convalescent

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Le sommet entre l’Algérie et l’Italie prévu pour deux jours – aujourd’hui et demain- à Alger, a été renvoyé en raison de la convalescence de Silvio Berlusconi, opéré il y a une semaine, d’une tendinite à la main gauche, a-t-on appris hier, de source gouvernementale à Rome.

“Le sommet a été juste renvoyé pas annulé mais une nouvelle date n’a pas encore été fixée’’, précise la même source. Il convient de savoir par ailleurs, que le président du Conseil italien Silvio Berlusconi a été opéré d’une tendinite il y a une semaine et ses médecins avaient dès lors, prévu une semaine, de repos au minimum. Cette intervention chirurgicale avait déjà contraint Silvio Berlusconi à annuler un déplacement à Belgrade. Liés par un Traité d’amitié depuis 2003, Rome et Alger entretiennent d’étroites relations économiques avec des échanges commerciaux basés principalement sur les exportations algériennes de gaz. Rappelons qu’en mai 2010, Stefania Craxi, la secrétaire d’Etat italienne aux Affaires étrangères, avait annoncé à Alger, la tenue de ce sommet mais sans donner de date. Deux mois plus tard, Franco Frattini, ministre des Affaires étrangères, était venu à Alger préparer l’ordre du jour de ce sommet qui ne s’est pas tenu depuis novembre 2007. Le premier sommet a été organisé à Alghero en Sardaigne. Il doit théoriquement se tenir chaque année, comme prévu dans le Traité d’amitié et de bon voisinage signé par Alger et Rome en 2004. Un document similaire a été signé par l’Algérie avec l’Espagne. Les dossiers économiques occuperont une grande place lors du sommet Berlusconi-Bouteflika. L’Italie souhaite profiter du programme de privatisation des entreprises publiques algériennes et participer à des projets de travaux publics et d’infrastructures dans le cadre du plan d’équipement public de 286 milliards de dollars applicable sur cinq ans. L’Italie est le deuxième fournisseur de l’Algérie après la France. Les échanges entre les deux pays tournent autour de 10 milliards de dollars. L’Algérie est l’un des principaux fournisseurs de l’Italie, en gaz naturel à travers le gazoduc Transmed. L’Italie se dit prête à aider l’Algérie à développer les secteurs des PME et des services.

Y. Maouchi

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