Tout en se disant être “victimes” du découpage administratif de l’année 1985 en étant ainsi privés de tous les avantages de leur commune mère qui est Tazmalt, les habitants d’Ath Mlikeche se trouvent même sans maire après la destitution de celui, qui était élu lors des précédentes élections. Pour remédier à la situation catastrophique que vit la population depuis longtemps et dont le seul perdant reste le citoyen qui continue à faire les frais d’une politique “malsaine», le mouvement associatif de la commune d’Ath Mlikeche s’est réuni, en cette fin de semaine, au village Amarai afin de trouver une issue au blocage de l’APC et tirer par la même occasion la sonnette d’alarme pour mettre fin au calvaire de la population devenu un enfer au quotidien.
Cette situation qui n’a que trop duré a amené les représentants des quartiers et villages de la commune à passer en revue toutes les insuffisances rencontrées par la population, à l’exemple, de l’alimentation en eau potable, cette denrée vitale qui se fait rare par moment, due aux multiples pannes du réseau de distribution ou simplement à sa mauvaise gestion. Un point parmi tant d’autres soulevés par le collectif. Dans sa requête adressée au chef de daïra de
Tazmalt et dont une copie nous a été remise ; le collectif des associations fait part au premier responsable du “calvaire quotidien vécu par les citoyens dû essentiellement à l’absence d’un responsable au niveau de l’APC qui aura à répondre aux doléances de la population”. Cette requête qui est pour le mouvement associatif “un appel de détresse de toute une population, qui se débat quotidiennement contre les problèmes et autres insuffisances rencontrées au niveau de l’APC”. Pour conclure, les signataires du document sollicitant “l’intervention du chef de daïra pour le dénouement de la situation afin d’alléger un tant soit peu la souffrance de toute une population et lui éviter par la même les déplacements, qui s’avèrent parfois inutiles”. A défaut d’un cadre de vie agréable, les habitants d’Ath Mlikeche peuvent se contenter du désagréable jusqu’à 2012, date d’échéances locales, un autre rendez-vous qui est d’ores et déjà qualifié par le mouvement associatif de “non-événement” dans une commune ou on préfère “le blocage” que de développer la région, qui se trouve de plus en plus, isolée du reste du monde.
Achiou Lahlou