A chaque printemps, au moment de la floraison, les agriculteurs constatent avec amertume qu’une partie de leur cerisaie a encore dépéri.
Le coupable, si on peut le nommer ainsi, est le CAPNODE, qui est en train de décimer l’une des principales sources de rente des agriculteurs de haute montagne. Nous en voulons pour preuve les faibles récoltes de cerises enregistrées ces dernières années. Cet insecte nuisible dont on a tant relaté les dégâts, est encore à l’ordre du jour. Cette fois, ce sont les services de la conservation des forêts de la wilaya de Tizi- Ouzou qui semble s’y intéresser, en saisissant les APC, pour une action concertée. Ainsi, nos sources nous informent qu’ «une action de lutte est retenue pour l’année 2011 et une enveloppe financière est dégagée en conséquence». Dans cette optique, la conservation des forêts envisage quelques actions à même de donner plus d’efficacité à la lutte. Une opération de recensement doit être menée auprès des agriculteurs, dont les champs sont attaqués par le CAPNODE. Les concernés doivent de ce fait porter à la connaissance des services concernés, le nombre de cerisiers dépéris ou en cours de dépérissement et qu’ils doivent les arracher pour éviter d’infester le reste des sujets sains. Sachant que le parasite s’attaque aussi aux autres rosacées tels l’abricotier, le pommier ou l’amandier, les propriétaires de vergers touchés, doivent communiquer les informations les concernant au même titre que les paysans qui possèdent des cerisaies. Notons que pour cette opération, qui nécessite des données exactes, les services de l’agriculture de la commune de Aïn El Hammam, sont impliqués dans la collecte des informations. Espérons que les informations recueillies seront exploitées rapidement pour une lutte efficace et sans merci contre le CAPNODE.
A. O. T.
