Karim Bouchafa n’est pas un chanteur prolifique, n’empêche que quand il parle de la chanson, il le fait avec une grande passion. C’est à croire qu’il respire la musique dont il ne s’est jamais détaché malgré son silence prolongé depuis 1995, date à laquelle remonte sa première cassette. Juste pour mémoire, ce premier produit qui comporte six chansons, il l’avait intitulé « Thi yi tha » (La malédiction). C’était aux éditions « Thinhinene » domiciliée à Makouda, d’où il est originaire. Cette fois, il a opté pour l’édition «Siwan», à laquelle il vient de confier son nouvel album, un CD new look, dont la sortie est prévue pour les prochains jours. «L’album sera sur le marché au courant de la semaine prochaine. C’est une question de jours. J’espère que ça va plaire. C’est le fruit de mon travail. C’est ma propre musique et mes propres paroles, je ne dois rien à personne. Mon plaisir, ma satisfaction c’est quand des couplés me viennent à l’esprit… Franchement je ne me vois chanter quelque chose qui ne viendrait pas de mon intérieur. Quelle âme pourrais-je donner à une chanson que je ne ressens pas ?» Pour ceux qui ne savaient rien de lui, voilà qu’ils ont au moins une petite idée. Pour le découvrir pleinement, en attendant de le revoir sur scène, son nouveau CD constitue un bon pan de sa vie. Les titres des chansons sont « Ayafroukh », « Ourtsrou »,
« Yaouayam », « Thazadjigth »,
« Oudham », « Thimasse »,
« Thatha ».
C.N.