Elles viennent en effet, pour remettre un peu d’ordre dans un secteur qui ne cesse de s’anarchiser et dont le fonctionnement a été sensiblement bouleversé depuis Août dernier, quand la tutelle a prié les directeurs de transport d’ouvrir toutes les lignes dont ils disposent au profit des investisseurs intéressés par l’exploitation. Une note que les syndicats des transports ont jugé très inopportune, car selon eux, le plus urgent c’est la mise sur pied d’un tout nouveau plan de circulation et non une ouverture “sauvage des lignes.”
Ce n’était que supputations aléatoires, devenues officielles. le ministre des Transports a décidé de rouvrir le dossier des tarifs relançant l’opération de revalorisation des coûts des transports de voyageurs dans les zones urbaines.
De ce fait, des commissions techniques d’évaluation entameront, incessamment leur travail au niveau des 48 directions de transport du pays. Objectif : Atterrir sur une nouvelle tarification des lignes urbaines ou interurbaines dont la distance ne dépasse pas les 30 km. Cette même commission, faut-il le rappeler, est également chargée de l’étude et l’octroi de nouvelles décisions d’exploitation de lignes, que ce soit pour les bus ou les taxis. Il sera également question d’établir de nouveaux plans de circulation après plusieurs années de gel total. Il va sans doute que ces nouvelles mesures, décidées par la tutelle jeudi dernier, suite aux “énormes préssions exercées par les syndicats des transports est considérée par des spécialistes du secteur comme nécessaires voire inévitables”.
Elles viennent en effet, pour remettre un peu d’ordre dans un secteur qui ne cesse de s’anarchiser et dont le fonctionnement a été sensiblement bouleversé depuis août dernier, quand la tutelle a prié les directeurs du transport d’ouvrir toutes les lignes dont ils disposent au profit des investisseurs intéressés par l’exploitation. Une note que les syndicats des transports ont jugé très inopportune, car selon eux, le plus urgent c’est la mise sur pied d’un tout nouveau plan de circulation et non une ouverture “sauvage des lignes.”
Et pour revenir au cœur même du problème, celui inhérent aux tarifications, nous croyons savoir, que l’inspecteur général du ministère des Transports et les directeurs centraux (du même ministère) qui ont assisté à la réunion de jeudi dernier, auraient rassuré leurs homologues syndicalistes que la tutelle a achevé l’élaboration du projet de revalorisation des tarifs. Un projet, apprend-on encore, qui devrait être exécutable dès l’approbation officielle du ministre des Transports. Pour rappel, les transporteurs ne cessent de réclamer une hausse des indices de tarification actuelle, opérationnelles depuis 1996, et qui fixe les coûts des transports urbains à 0,25 centime au kilomètre.
Ahmed B.
