Sidi Aïch
Travaux de réhabilitation du square
Le square de Sidi Aïch qui constitue le cœur de la ville, bénéficie d’une attention particulière des autorités municipales. Ainsi, après avoir pesé de tout leur poids pour bloquer un projet de locaux, qui n’a jamais pu sortir des entrailles de la terre, se sont résolument engagées à redonner à la place son lustre d’antan. Pour ce faire, une enveloppe conséquente a été dégagée dans le cadre du programme de l’amélioration urbaine, nous apprennent les responsables de l’APC. Même les citadins semblent tenir à leur square énormément. «C’est un repère incontournable en ce sens qu’il fait office à la fois de lieu de détente, de point de ralliement et de farniente», souligne Idir, habitant l’un des vieux quartiers de la cité. «Sa rebaptisation en Place des Martyres a donné à ce square une forte charge symbolique même s’il est quelque peu voué à l’abandon», ajoute un autre citoyen. Pour l’édile de Sidi Aïch : «Qui dit Sidi Aïch, dit square». D’après le P/APC, le lieu tire son aura et sa renommée du fait surtout que toutes les demandes en mariage s’y font. «Vous avez tout ce qu’il faut : de l’espace, la mosquée et l’imam, la cafeteria…», soutient-il. Un autre citoyen du quartier Maâla nous dira sans fausse modestie : «V’gayeth a sa Place Gueydon, Sétif Aïn El Fouara et Sidi Aïch son square».
N. Maouche
Addekar
Manque de cybercafés
Seuls deux cybercafés sont en service à Addekar. Une offre insignifiante devant le flux de plus en plus grandissant de jeunes sollicitant ce type de service. Résultat : il faut poireauter longtemps avant de trouver une place face au moiteur. Il faut ensuite compter avec la lourdeur de la connexion. Les quelques férus d’Internet que nous avons rencontrés disent qu’il faut parfois plus d’un quart d’heure pour consulter sa boite e-mail. De plus, au courant de l’année scolaire, la situation se complique davantage avec les besoins spécifiquement pédagogiques des scolarisés.
Mohamed Haddad
