La tutelle, précise le syndicat, a promis de donner le feu vert à toutes les organisations syndicales autonomes pour participer dans les commissions de la gestion des œuvres sociales, et mettre ainsi fin “au monopole” qui illustre la gestion des œuvres sociales dans différents établissements scolaires.
La rencontre qui a regroupé dimanche dernier, le Syndicat national des travailleurs de l’Education (SNTE) avec le ministère de l’Education nationale, s’est terminée en queue de poisson.
Selon ce syndicat, la tutelle s’est seulement contentée d’apporter des réponses et non pas des solutions idoines aux problèmes des travailleurs de l’Education, précisant que “les doléances de ces derniers ne sont pas de sort du la tutelle mais de celui du gouvernement”. Devant cet état de fait, et afin d’inciter la tutelle à appliquer la loi de la médecine du travail, ce syndicat compte poursuivre le ministère de l’Education nationale en justice. Le SNTE dénonce vigoureusement la non-prise en charge de leurs revendications soulevées à maintes reprises, à savoir le dossier du régime indemnitaire, celui de la médecine du travail, et celui des œuvres sociales.
S’agissant du dossier de la médecine du travail, le SNTE déplore le fait que ce dossier ne sera pas pris en charge par la tutelle, précisant que ce dossier n’est pas du sort de la tutelle. “La tutelle nous a signifié que les travailleurs de l’Education pourront bénéficier de ce dossier, une fois qu’il sera appliqué par la Fonction publique», note la même source.
Quant au dossier des œuvres sociales, le communiqué du SNTE souligne que “la gestion de ce dossier doit être confiée à des instances réglementaires selon des critères bien définis tout en assurant la participation de tous les représentants des employeurs de l’Education”.
La tutelle, précise le syndicat, a promis de donner le feu vert à toutes les organisations syndicales autonomes pour participer dans les commissions de la gestion des œuvres sociales, et mettre ainsi fin “au monopole” qui illustre la gestion des œuvres sociales dans différents établissements scolaires.
L’autre point de discorde relevé par ce syndicat est celui de la question des retraites. Cette organisation syndicale a, à cet effet, appelé la tutelle à réduire l’âge de la retraite à 55 ans pour les hommes et 50 ans pour les femme ou de l’accorder à ceux ayant 30 ans de service à leur actif. Cette demande est justifiée, selon le SNTE, par la particularité du secteur et les difficultés du métier.
Par ailleurs, le SNTE interpelle le ministre de l’Education nationale quant à la surcharge des classes, le volume horaire chargé notamment pour les élèves du primaire…ainsi que la distribution du manuel scolaire. Quant au problème du logement, le syndicat insiste sur l’annulation du seuil de 24 000 DA fixé pour bénéficier du logement social.
Lemya Ouchenir