“Le Michelet», c’est son nom, il promet des changements notables, dans la vie des citoyens de la région ; ce dernier occupe un espace immobilier, d’une étendue de plusieurs centaines de mètres carrés, il est situé de surcroît, en plein centre-ville, englobant aussi les anciens locaux de la laiterie “Pâturages d’Algérie», délocalisée vers Tizi Ouzou. Ainsi, c’est pour revaloriser toute cette étendue, que dans la tête de Madani Ounoughene, le gérant de la laiterie, a germé l’idée de la réalisation d’un centre commercial dont les objectifs sont multiples.
Longtemps ignorée par les siens, la ville de Aïn El Hammam a acquis une réputation de ville sans avenir, synonyme de chômage et de démolitions. Cependant, l’ère du renouveau et de l’abolition des idées préconçues ne peut être entamée, que grâce aux enfants de la région, mus par le sentiment de reconnaissance à cette terre qui les a modelés dans les valeurs de solidarité ancestrale, si chère à leurs aïeux.
Personne n’aurait pensé il y a peu, qu’un espace de grandes dimensions et générateur d’emplois, pourrait, un jour, ouvrir ses portes dans un endroit comme Aïn El Hammam. Et pourtant, ce qui n’était qu’un rêve un centre commercial qui se veut d’envergure nationale, digne des grandes métropoles, deviendra bientôt réalité. “Le Michelet», c’est son nom, il promet des changements notables, dans la vie des citoyens de la région ; ce dernier occupe un espace immobilier, d’une étendue de plusieurs centaines de mètres carrés, il est situé de surcroît, en plein centre-ville, englobant aussi les anciens locaux de la laiterie “Pâturages d’Algérie», délocalisée vers Tizi Ouzou. Ainsi, c’est pour revaloriser toute cette étendue, que dans la tête de Madani Ounoughene, le gérant de la laiterie, a germé l’idée de la réalisation d’un centre commercial dont les objectifs sont multiples. Pour oser investir tant de milliards, contrairement à de nombreux “argentiers” qui ont vite fait d’enterrer Aïn El Hammam, en allant s’installer ailleurs, il faut croire, en les potentialités de la région et à sa résurrection. Et le propriétaire du centre commercial, entend bien s’y employer et faire profiter la région de son investissement. Pour cela, il cible une clientèle diversifiée qu’il entend faire venir de toutes les contrées de Kabylie et plus tard, “pourquoi pas, de toute l’Algérie” ajoutera le patron qui fait des prix son cheval de bataille. “Nous essaierons, autant que faire se peut, d’avoir une large affluence grâce aux prix que nous envisageons de pratiquer”. En homme d’affaires averti, qui connaît les réflexes et les exigences de la clientèle, Madani promet de se mettre au diapason de la société. La population, au fait de la question, attend avec curiosité l’ouverture du supermarché depuis le début des travaux ; espérant qu’une telle structure qui ne peut que leur profiter, mettra fin à certaines pratiques spéculatives, ayant cours dans la région, notamment en ce qui concerne les produits de l’alimentation générale et autres articles de large consommation.
Si le côté commercial de la chose, ne peut être ignoré il n’en demeure pas moins, que la population tirera de substantielles dividendes, de cette réalisation, première du genre dans toute la wilaya, et peut être au-delà… La création d’emplois dans une région où le chômage dépasse de loin, le taux national, soulagera à coup sûr de nombreuses familles. Ainsi une centaine de personnes dont une cinquantaine en emploi directs, et cinquante autres, en emplois indirects, trouveront du travail, dès le mois de décembre prochain, avec l’ouverture d’une aile du centre commercial, en attendant la mise en fonction de la totalité des magasins qui nécessiteront une centaine d’autres travailleurs. Si les affaires prospèrent, comme il est attendu, il est à envisager le recrutement d’autres employés. Une véritable bouffée d’oxygène, dans cette ville où la création d’emploi demeure un vœu pieux, comme en témoigne les cafés grouillants de jeunes sans travail, à longueur d’année. Quant à la municipalité elle aura, pour une fois, l’occasion d’avoir une entreprise dont elle tirera d’appréciables rentrées de fonds, par le biais des impôts et surtout, elle verra une grande partie de ses chômeurs, sortir des cafés et quitter le chemin de la drogue. Ce que les pouvoirs publics tardent à réaliser. Par ailleurs, hormis les activités commerciales communes aux grandes surfaces, le commun des citoyens pourra, sans être obligé d’effectuer un quelconque achat, flâner dans les différents magasins du “Michelet” qui se veut aussi, un espace convivial et de loisirs. On peut, à titre d’exemple, s’attabler pour savourer une pizza, ou se rendre à la cafétéria pour siroter un thé ou tout simplement, se reposer, en attendant de rejoindre le parking mitoyen, réservé aux visiteurs. Plusieurs entrées sont aménagées afin de faciliter l’accès et les sorties, vers ou en provenance de toutes les directions de la ville et canaliser plus facilement les visiteurs. En outre, le problème de stationnement, si crucial au centre ville, ne risque pas de se poser aux clients du centre commercial puisqu’ un large parking est aménagé du côté de l’entrée Est, sur la route d’Ait Sidi Saïd. Ce qui facilitera le transport d’objets lourds vers les voitures au moyen de caddies, mis à la disposition des acheteurs. Autre innovation, peu commune dans notre pays, les femmes accompagnées d’enfants, auront, si elles le désirent, dès l’entrée, le loisir de les confier à la garderie et vaquer ainsi, à leurs occupations sans contrainte aucune. C’est dire que l’organisation prend en charge tous les paramètres à même d’entraver le mouvement de la clientèle qui fera l’objet de sollicitude et bénéficiera de toutes les commodités. Quant à la structure, proprement dite, construite sur huit niveaux, elle a été réalisée de façon à être fonctionnelle et sécurisante. Le côté esthétique n’ayant pas été négligé c’est dans un décor attrayant que la clientèle pourra se mouvoir. Le dôme central séparant le rez-de-chaussée, en deux parties, est recouvert d’un toit en verrière, permettant d’éclairer naturellement l’intérieur, grâce à la lumière solaire. D’un côté un espace est consacré à la vente des fruits et légumes, attenant au rayon des viandes et plus loin aux produits de boulangerie alors que, faisant face à cet ensemble, une superficie identique est réservée à la superette où le client trouvera les produits d’alimentation générale. Plus haut, aux étages supérieurs, deux niveaux seront dédiés au marché couvert dont l’espace sera loué à des particuliers qui choisiront librement les produits de leur vente. Ils seront cependant, contraints de se soumettre aux horaires et aux conditions de sécurité de l’ensemble du centre commercial.
Au troisième niveau, un magasin, spécialisé particulièrement, dans la chaussure et l’habillement pour femmes et enfants, occupera toute la façade donnant sur la place de la ville. Aux côtés des produits locaux, on y trouvera des rayons, réservés aux articles d’importation, laissant ainsi, l’embarras du choix aux acheteurs. Sur le même étage, on aura juste à enjamber une passerelle, de quelques mètres pour accéder au domaine des produits électroménagers. Avec l’orée de l’année 2011, les habitants de Michelet et les localités environnantes, découvriront, en ce centre commercial qui porte le nom de leur ville, “un endroit convivial” comme aime à le répéter son patron, “où la qualité et les prix raisonnables seront notre credo”.
A. O. T.