La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière, entamée le 17 octobre passé se poursuit dans de bonnes conditions dans les structures de santé publique de Sidi Aich où le vaccin est disponible en quantité suffisante. «Nous avons ouvert un centre de vaccination au niveau de chacune de nos 7 polycliniques et un autre centre à l’unité de soins médicalisée de Sidi Ayad», nous a indiqué D. Yahia Cherif, directeur de l’Etablissement public de soins de proximité (EPSP) de Sidi Aich. «Nous avons reçu de la direction de la santé un premier quota de 2 500 doses de vaccin. Nous en demanderons davantage en cas de nécessité», a-t-il ajouté. Selon notre interlocuteur, cette vaccination gratuite est, néanmoins, soumise à un avis médical. S’agissant de la population ciblée, le médecin cite les personnes âgées de plus de 65 ans, les femmes enceintes, le personnel de la santé les pèlerins et les personnes souffrants de pathologies chroniques telles que le diabète, les affections rénales et pulmonaires et les cardiopathies.«La nouveauté cette année réside dans la disponibilité du vaccin antigrippal dans les officines pharmaceutiques, ce qui diminue quelque peu la pression sur les établissements de santé publique», se félicite D. Yahia Cherif. Les spécialistes sont unanimes à préconiser le renouvellement annuel de la vaccination, compte tenu de la variation des données épidémiologiques sur la base desquelles est fabriqué le vaccin. Il en est de même de l’inoculation, qui doit se faire entre la mi-octobre et la mi-novembre. «C’est à ce prix-là uniquement qu’on peut s’assurer de l’efficacité de la vaccination et de la réduction des risques de transmission interhumaine», nous explique un médecin du secteur privé de Sidi Aich. Selon le praticien, si la vaccination n’empêche pas les sujets à risque de contracter la maladie, il contribue néanmoins, à contenir le pouvoir pathogène du virus et à limiter sensiblement la durée de la maladie et les risques de complication. «On ne le répétera jamais assez. La vaccination est le seul rempart contre les complications de la grippe, qui engagent souvent le pronostic vital des personnes déjà fragilisées par d’autres affections», insiste notre interlocuteur.
N. Maouche
