“Faites vite et bien !”

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Comme à l’accoutumée, “les divers” ont été le dernier point, soumis à l’appréciation de la deuxième session ordinaire de l’Assemblée populaire de la wilaya.

Ce point, retenu systématiquement à l’ordre du jour des sessions de l’APW, focalise tout particulièrement l’attention de la plénière, tant il permet aux uns et aux autres parmi les élu(e)s d’interpeller concrètement l’autorité sur une préoccupation concrète et d’attendre une réponse, tout aussi concrète, de l’autorité concernée. Il arrive même que l’interpellation “sort des sentiers battus” jusqu’à frôler l’insolite.

C’est, en tout cas, le cas de la préoccupation soulevée par le jeune K. Ladjal, élu, enseignant de son état, passionné des belles lettres et poète à ses heures perdues. En effet, l’élu prendra son tour de parole et dira, sous réserve du conditionnel, que le général Tarik Ibn Ziyad serait originaire de… Bouira. Ce scoop, expliquera l’élu a été affirmé par feu Mouloud Kacem. Pour répondre, le directeur de la culture appellera Wikipédia et Iben Khaldoun à son secours. Selon le sociologue et néanmoins historien, explique le responsable de la culture, le lieu de naissance du général amazigh est inconnu. Cette parenthèse de l’histoire passée, d’autres secteurs, à l’image de celui chargé de distribuer l’eau, ont été interpellés.

Après les réponses des différents responsables, le wali prendra la parole en dernier pour revenir avec plus d’explications sur les questions qu’il estime importantes. A propos du programme du développement, le premier magistrat expliquera que la répartition de ce dernier se fera de sorte à assurer l’équilibre intrawilaya. Autrement dit, cette répartition tiendra compte de beaucoup de paramètres telles que la densité la prédisposition naturelle… Pour ce faire, le PAW (Plan d’aménagement de wilaya) a été mis sur pied.

La mise à niveau des communes de Haïzer et Sour El Ghozlane est aussi dans les projections du wali. Pour rappel, ces deux communes ont connu un dysfonctionnement pour cause de blocage. Cela étant dit, il sera incessamment procédé à l’installation du nouveau maire pour Sour El Ghozlane.

L’appréhension de la prochaine rentrée universitaire est un autre sujet qu’abordera le wali. Pour y faire face et ne pas être surpris par un surplus d’étudiants, il retient l’idée de réhabiliter des bâtisses, tel que celle qui abrite l’UFC. A ce sujet et pour pallier à l’urgence, le wali semble regretter qu’aucune proposition n’a été formulée par les responsables du Centre universitaire.

Le timing, s’agissant de l’inscription et du lancement des projets, est une ponctualité qui tient à cœur à l’orateur. “L’échéance est importante», dira-t-il avant d’ajouter qu’il veille à ce que le projet soit inscrit et lancé dans la même année. Il piquera presque une colère, lorsque dans sa lancée, il parlera des bureaux d’études. A ces derniers, il reproche d’être coupés de la réalité du terrain et de préférer le travail dans la virtualité.

D’autres sujets seront abordés avec la même pertinence par le premier responsable de la wilaya. Et l’ensemble de son intervention s’inscrit dans l’esprit de sa formule fétiche : “Faites vite et bien !”

Salas O. A.

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