Le dernier changement climatique, accompagné de pluies torrentielles et d’importantes chutes de neige, a provoqué des catastrophes, particulièrement sur le tronçon reliant le village Imazdhourar au col de Tizi N’kouilal, dont les travaux de modernisation battent leur plein.
La route nationale N°30, reliant la wilaya de Bouira à celle de Tizi-Ouzou, sa voisine, via le col de Tizi N’kouilal, avait récemment bénéficié d’une importante enveloppe financière pour sa modernisation, dont la première tranche joignant les deux communes Saharidj et M’chedallah, sur une distance de sept kilomètres, est déjà livré tandis que les deux autres, reliant Saharidj au col de Tizi N’kouilal, sont en voie de réalisation. Le dernier changement climatique, accompagné de pluies torrentielles et d’importantes chutes de neige, a provoqué des catastrophes, particulièrement sur le tronçon reliant le village Imazdhourar au col de Tizi N’kouilal, dont les travaux de modernisation battent leur plein. Les fossés bétonnés, réalisés tout au long de ce tronçon sont, sur une vingtaine de kilomètres environ, soit ensevelis sous des tonnes de boue, soit carrément emportés par la furie des eaux. Ce tronçon a également subi des éboulements et autres glissements de terrain, en plus des chutes de pierres dangereuses. En attendant que l’entreprise réalisatrice du projet, ne reprenne ses travaux en commençant par nettoyer la chaussée, les nombreux usagers de cette route qui sert de raccourci entre les deux wilayas de Kabylie, doivent user d’une grande prudence. Signalons que le tronçon de cette route nationale, reliant la commune de l’ex-Maillot à sa voisine Saharidj, avait aussi subi des dégâts, lors des dernières intempéries. Ici, même si les fossés bétonnés ont résisté à la furie des eaux, ils ont été à plusieurs endroits, obstrués par les pierres et la terre qui se sont détachées des grands talus, situés du côté supérieur de la chaussée. Même si la subdivision des travaux publics de la daïra de M’chedallah, n’est implantée qu’a quelques encablures de ces endroits, les responsables de cette administration ne s’empressent pas pour autant pour au moins nettoyer le tronçon en question.
Nadia Hamani
