La commune de Taghdit, située au sud du chef-lieu de wilaya de Bouira, reste la commune la moins lotie en matière de logements, c’est-à-dire qu’elle a bénéficié de quotas peu conséquents dans le cadre des plans quinquennaux, eu égard à la demande importante qui ne cesse d’augmenter avec le temps. En 1999, un nombre de 40 logements a été distribué l’année dernière la commune de Taghdit a bénéficié de 50 autres logements sociaux, en plus de 20 logements attribués en même temps. Ces acquisitions restent en deçà des attentes citoyennes dont le nombre d’habitants ne cesse de s’agrandir pour atteindre les 12.000 habitants. A vrai dire, la plupart des habitants vit de l’agriculture, une grande frange se trouve sous le seuil de la pauvreté à cause du pouvoir d’achat qui s’est lamentablement détérioré et les opportunités de travail qui se font très rares, voire, impossibles. La commune de Taghdit a connu des transformations anarchiques sur le plan urbanistique durant la décennie noire, qui a permis des constructions illicites et dépourvues du respect de toutes les normes régissant la construction, à telle enseigne que des bidonvilles ont été aménagés en certains endroits. Parallèlement au logement social et participatif, qui est assez réclamé par les habitants de la commune de Taghdit, les villageois des zones rurales de la localité réclament l’aide consentie par l’Etat à l’habitat rural. Réellement, quand nous savons qu’il y a de nombreuses familles, qui ont rejoint leurs villages respectifs qu’elles ont quittés pendant les années rouges du terrorisme, et avec l’amélioration de la situation sécuritaire, elles comptent reprendre leur vie agropastorale et se fixer dans leur milieu environnemental définitivement. De ce fait, les demandes pour l’aide à l’habitat rural doivent être remarquables.
Fahem H.