C’est avant-hier jeudi, que s’est ouverte officiellement la nouvelle année judicaire 2010/2011, au cours d’une cérémonie organisée au niveau de la cour de Bouira, en présence des cadres du secteur de la justice et des autorités civiles et militaires de la wilaya.
Au cours de cette cérémonie qui a vu l’intervention de la présidente de la cour de Bouira et du procureur général, on apprendra que le secteur de la justice à Bouira vient cette semaine, d’être doté d’un service d’accueil et d’orientation. Un service dont disposent désormais pratiquement tous les tribunaux de la wilaya dont l’objectif est de “faciliter l’accès des citoyens à l’information, notamment celles ayant trait à leurs affaires mais aussi d’éviter l’anarchie régnant au niveau des services’’. Il a été également mis en place, un guichet des doléances. Cette opération, explique-t-on, rentre dans le cadre du programme de l’Etat visant à moderniser l’appareil judiciaire. Ce plan de modernisation sur lequel ont beaucoup insisté les intervenants lors de la cérémonie d’ouverture, vise selon eux, à assurer plus de transparence dans l’exercice de la justice. Un exercice qui doit être juste, et à même de constituer une justice forte pouvant préserver les droits de l’Homme. Ce travail, soutiennent encore les autorités judiciaires, ne pourra se faire sans le recours à l’outil informatique. Un outil plus qu’indispensable dans l’exercice de la justice car permettant le traitement d’un plus grand nombre d’affaires et avec exactitude. Cet outil moderne qui est l’informatique garantira l’abandon des techniques traditionnelles en vigueur, en l’occurrence les registres. Sur un autre registre, on apprendra que 3336 jugements ont été rendus par les différents tribunaux lors du précédent exercice. Au cours de la précédente année judiciaire, il a été enregistré 7907 affaires. 4353 d’entre elles relèvent du pénal, 2694 affaires civiles et 860 administratives. Parmi toutes les affaires enregistrées, il a été relevé un taux d’exécution se situant entre 80 et 90%.
Ceci dit, les autorités judiciaires aspirent à programmer plus d’affaires, notamment celles accumulées au fil des années. A ce sujet, les autorités judiciaires notent une hausse des affaires enregistrées au niveau des instituions judicaires. Une hausse due d’une part, à la dégradation des conditions sociales et d’autre part à l’explosion démographique. Par ailleurs, sur le plan des infrastructures, l’on apprend que le secteur de la justice dans la wilaya, a bénéficie de sept (7) nouveaux projets dont deux pénitenciers. Il s’agit de celui de Sour El Ghozlane, d’une capacité de 300 lits et de celui de Said Abid, dans la ville de Bouira, d’une capacité de 500 lits. Ceci en plus de deux nouvelles cours qui seront implantées à Lakhdaria et Ain Bessem.
A noter que l’école nationale de l’administration pénitentiaire de Sour El Ghozlane quant à elle, s’est renforcée par un nouveau service.
Djamel.M