Comment…taire ? : Le paradoxe !

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Par: M. O. Benmokhtar

Comme il fallait bien s’y attendre, le marché s’enflamme de plus belle en Kabylie, comme ailleurs.

Ce n’est guerre surprenant en fait.

La population a fini par s’y habituer et à s’en accommoder. A l’approche d’une quelconque fête, les prix des différents produits à large consommation reprennent l’ascenseur, vers le haut, cela s’entend.

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, malgré «le feu» qui le range, le marché ne désemplit pas à longueur de journée.

Ne dit-on pas pourtant que la région est frappée de plein fouet par la misère sociale ? Alors comment arrive-t-on à s’en sortir, d’autant plus que «les occasions» se succèdent ?

Le phénomène est frappant. D’un coté on «pleurniche» sur son sort, d’un autre on marchande sur des moutons de 20, voire 30 mille dinars ! Aussi, on fait vêtir ses enfants avec la marque «made in» ; les fruits et légumes trouvent toujours preneur, en dépit de leurs prix jugés vertigineux. En fait, c’est la demande

grandissante qui amplifie ces mêmes prix. Sans les bousculades devant les étals, ces coûts n’auront jamais à atteindre ces pics.

C’est la loi du marché relative à l’offre et la demande. C’est dire qu’en Kabylie, du moins du coté de Tizi- Ouzou, on se permet des choses en optant parfois pour l’endettement. Une pratique devenue comme une culture à travers la région.

Mais toujours est-il que la situation sociale s’est quelque peu améliorée. En outre, la tradition a toujours voulu qu’une fête comme l’Aïd doit être fêtée dans la dignité.

M. O. B

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