Les pluies diluviennes qui se sont abattues, au début de ce mois de novembre, sur les régions du nord du pays, n’ont pas été sans provoquer quelques dégâts, du moins matériels.
Au village d’Ibachiren, relevant de la municipalité d’Oued Ghir, une mosquée a été inondée par les eaux suite à la crue de l’oued serpentant ce bourg. En effet, ce lieu de prière est situé à quelques mètres seulement de cette rivière qui nécessite des travaux d’entretien afin qu’elle puisse évacuer efficacement les eaux pluviales.
S. Aziz, un villageois d’Ibachiren, fidèle de cette mosquée, nous dira que tous les tapis qui couvraient le sol de cette mosquée ont été submergés d’eau. Une grande somme a été déboursée pour l’achat de cette tapisserie de bonne qualité.
Il est vrai que le manque d’entretien des réseaux, tel que le curage des oueds, des regards des caniveaux et fossés, travaux qui devront être réalisés avant la saison des pluies, est parfois la cause des inondations. Par ailleurs, et non loin de cette mosquée, au lieu-dit «Aghdir», des eaux usées continuent à couler à ciel ouvert empestant cet endroit par une odeur nauséabonde.
La santé publique est en danger, d’autant plus que nos écoliers empruntent un chemin situé tout près de ce «ruisseau» d’eaux usées pour rejoindre leurs classes. Cette situation qui perdure offre un paysage agaçant.
Boualem Slimani