Par: M. O. Benmokhtar
La wilaya de Tizi-Ouzou s’enfonce davantage dans le climat d’insécurité qui lui colle à la peau depuis quelques années déjà. Elles sont bien rares les localités de la wilaya, qui sont épargnées par le phénomène. Terroristes islamistes et bandits se disputent, s’emmêlent pour créer une situation de psychose au sein de la population locale. Qui est qui ? On ne sait plus. Aujourd’hui, on ne peut affirmer que les différents kidnappings qui se commettent à travers le territoire de la capitale de Djurdjura soient l’œuvre des groupes terroristes. Tel n’est pas le cas forcément. Idem pour les faux barrages, qui sont d’ailleurs devenus monnaie courante dans la région. Une région où il n’est pas permis de sortir la nuit au risque de se faire lyncher, même devant sa maison. Les habitants s’imposent un couvre- feu à partir d’une certaine heure de la soirée. Le comble, c’est que le phénomène menace même des villages et des contrées, jadis si paisibles où les habitants passaient la nuit à la belle étoile. Les temps ont bien changé. N’est-ce pas prés de chez eux, à Aghribs, que les deux cousins Slimana ont fait objet d’une attaque ? Aujourd’hui, les malfaiteurs sévissent même durant la journée, en s’attaquant à de paisibles citoyens. A Azazga, on s’acharne sur des commerçants, qu’on déleste de leur argent. Aïn El Hammam, Beni Zmenzer, Fréha, Larbâa Nath Irathen, Draa El Mizan….vivent la peur au ventre. Les hors-la-loi y dictent …leur loi, un peu comme au far-west. Pourtant, on ne cesse de répéter que les forces de sécurité se sont fortement déployées dans la région, alors…
M. O. B.