Les chercheurs expatriés de retour

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Dans le même sillage, le DG de la recherche scientifique a noté que les projets de PNR ont explosé.

Celui-ci parle de 8 000 dépôts depuis l’annonce de ce décret, précisant qu’“en deux mois, plus de 4 000 nouveaux chercheurs ont déposé des agréments pour des nouveaux laboratoires”.

La revalorisation de salaires attribués récemment par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, dont ont bénéficié les chercheurs et enseignants chercheurs, a donné des résultats satisfaisants sur le terrain. En effet, le directeur général de la recherche scientifique, M. Hafidh Aourag, s’est dit “satisfait», quant aux résultats de ce nouveau régime indemnitaire.

Pour illustrer ses propos, le DG de la recherche scientifique fera savoir que “nous attendons un retour massif de chercheurs établis à l’étranger”. “C’est une réalité», a indiqué le premier responsable de la recherche scientifique, qui s’exprimait hier matin, sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale. Pour preuve, M. Hafidh Aourag évoque le site de la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique.

Il convient de souligner que depuis la publication de cette loi, une demande importante de chercheurs expatriés, qui veulent revenir au pays en demandant leur équivalence lui a été parvenu. “On dénombre une vingtaine de chercheurs expatriés ayant regagné effectivement les laboratoires nationaux de recherche. Les autres demandes demeurent au stade d’une simple volonté», a affirmé l’invité de la Radio nationale, qui ajoute qu’“outre ce retour massif de nos chercheurs expatriés, le nouveau régime indemnitaire a motivé de nombreux chercheurs à revenir à la recherche”.

Dans le même sillage, le DG de la recherche scientifique a noté que les projets de PNR ont explosé. Celui-ci parle de 8 000 dépôts depuis l’annonce de ce décret, précisant qu’“en deux mois, plus de 4 000 nouveaux chercheurs ont déposé des agréments pour des nouveaux laboratoires”.

Par ailleurs, M. Aourag a rappelé que le nouveau régime indemnitaire des chercheurs rendu effectif à la faveur de la promulgation d’un décret publié dans le Journal officiel touche essentiellement les chercheurs et les enseignants chercheurs.

“Le nouveau régime indemnitaire a été établi en fonction de la performance du chercheur», a souligné le DG de la recherche scientifique, qui explique dans ce sens, que “ce régime est constitué de deux indemnités importantes, à savoir, l’indemnité de l’innovation et l’indemnité des performances scientifiques”. Selon la même source, ces rémunérations interviennent suite aux revendications des chercheurs qui demandaient la revalorisation de leurs salaires. Il enchaîne : “Ces salaires n’ont ainsi rien à envier aux salaires rétribués à l’étranger”.

En vue de maintenir cette obligation de performance, le département de Rachid Harraoubia a lancé au sein même du ministère, une opération favorisant la qualité et la performance de la recherche scientifique.

L’objectif principal recherché a-t-il dit, est d’“arriver à ce que nos universités et nos centres de recherche répondent aux normes internationales d’accréditation aux normes ISO”. Ces derniers ainsi que les autres catégories de chercheurs devront bénéficier des primes et indemnités à partir du mois de décembre prochain, a rappelé le premier responsable de la recherche scientifique. Ces primes, faut-il le souligner, sont relatives à l’amélioration des performances scientifiques, à la documentation, à l’encadrement et au suivi scientifiques, à l’innovation scientifique et à l’indemnité de qualification scientifique.

Lemya Ouchenir

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